Jeudi 9 mars à partir de 17h00, heure d’Helsinki
Les Mots immigrés – Erik Orsenna-Bernard Cerquiglini
Livre proposé par Hélène. Ci-dessous son commentaire
J’ai lu plusieurs livre de cet auteur, et encore une fois, la curiosité m’a poussé à me procurer ce livre. Malgré sa petite taille, il est d’une grande richesse. On en apprend énormément en quelques lignes sur l’origine de notre langue.
Sans détours donc, ce livre est à lire si nous aimons le français. Selon Erik Orsenna, la langue française est plus menacée par le globish que par les mots arabes dont la langue française est truffée.
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Le cartographe des Indes boréales – Olivier Truc
Livre que j’ai proposé, une fiction historique, une romance historique et un récit d’aventure.
Un extraordinaire roman d’aventures, porté par un héros courageux, dans l’Europe tourmentée des guerres de religion et de l’Inquisition. On embarque sans hésiter pour le Grand Nord du monde.
Ce roman, de part la qualité de ses sources historiques concernant la colonisation de la Laponie par les évangélistes luthériens suédois est incontournable pour toute personne vivant au nord de l’Europe et désirant en savoir plus sur l’unique peuple autochtone européen, celui des Samis.
Les amateurs de la série de romans d’Olivier Truc « La police des rennes » dont les deux enquêteurs fétiches, Klemet Nango le same et Nina Nansen son équipière, se déplacent à travers tous les pays européens de l’Arctique, découvriront dans cette épopée qui décrit la colonisation, de très nombreuses références à des lieux, des artefacts ou des événements rencontrés au cours des enquêtes policières quatre siècles plus tard.
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Bonnes lectures !
Le langage, la culture et l’individu sont indissociable et interagissent en permanence. Dans le contexte du livre Les Mots immigrés d’Erik Orsenna et Bernard Cerquiglini qui se limite seulement à l’origine des mots, j’ai trouvé cet article scientifique du psychiatre Robert Berthelier sur l’interaction entre culture(s), langage(s) et personne(s) particulièrement intéressant. Ce psychiatre est fréquemment amener à traité des adolescents ou des adultes venant des cités ou quartiers « sensibles » et se pose la question de la communication.
« La langue mère, celle qui dit le maternel, est ce qui nous fonde en tant que sujet, nous assigne notre place dans la lignée, nous transmet et nous inculque cet ensemble symbolique partagé qu’est notre culture d’appartenance, surdétermine une appréhension du monde que seule notre histoire singulière viendra modifier »
Certains passages rejoignent les études faites sur le développement du language chez l’enfant. A la naissance, l’humain possède la capacité d’apprendre toutes les langues, car il possède tous les phonèmes. Très vite il identifie ceux de son entourage, notamment par le fait de les avoir entendu lors de la gestation. A fur et à mesure de son développement, l’humain ne retient que ceux qui constituent sa culture linguistique. IL peut par la suite, les réapprendre mais il parlera alors une langue étrangère avec un accent. Les anciens égyptiens pensaient parler le language des Dieux. ILs isolèrent de jeunes enfants dès la naissance, nourris mais sans contacts humains affectifs , ils moururent très vite , ceux qui survécurent avaient commencé à bêler car nul n’avait préter attention á la proximité d’une bergerie non loin de leur lieu de résidence. Ce qui rejoint le début de l’article , « une fois passé un seuil critique, l’apprentissage du language n’est plus inné »