Atelier de Mai, le choix des livres 🗓

Mercredi 7 Mai 2025 – 16h00 → 17h30 heure de Paris

se tiendra la réunion de sélection des livres à lire pour la nouvelle saison 2025 – 2026 de notre club de lecture.

Si vous souhaitez y participer régulièrement, vous pouvez présenter plusieurs livres, il n’y a pas de limite. Il est impératif que vous les ayez déjà lus, car vous devrez argumenter mercredi prochain pour nous expliquer les raisons de vos choix ! Ces précisions nous permettront de faire notre sélection collégiale.

Quelques critères restrictifs sont à respecter (si possible) :

  • des œuvres récentes, écrites ou traduites en français, de moins de 10 ans et que l’on peut trouver en format e-book (impératif),
  • des romans, de préférence, tout en évitant les brulots trop clivants,
  • 250 – 300 pages max devrait être la taille idéale. Ne jamais dépasser 500 pages  !

Nous discuterons également des dates et des horaires pour les futurs ateliers  de la session 2025 -2026 qui seront choisis au final lors de l’atelier de rentrée. Celui-ci se tiendra probablement le mercredi 20 août 2025 à 16 h 00 (heure de Paris, à confirmer).

Mettez le titre des livres que vous proposez et le nom de l’auteur dans le commentaire et nous les mettrons dans l’article pour vous !


Les propositions :

Ce que je peux te dire d’elles – Anne Icart (Amal)

“Nous avons toutes attendu nos mères, vivantes ou mortes. Nous les avons toutes cherchées, en nous ou ailleurs. Nous les attendons et nous les cherchons encore. N’est-ce pas, Violette ?” Un matin, très tôt. Le téléphone sonne. Violette a accouché dans la nuit d’un petit garçon. Blanche est bouleversée : elle ne savait même pas que sa fille était enceinte. Et puis un garçon, le premier au bout de cette lignée de filles, quelle histoire… Dans le train qui la mène de Toulouse vers Paris, Blanche relit les carnets de moleskine destinés à Violette où, remontant le fil du temps, elle a essayé de se souvenir de tout, tout ce qu’elle peut lui dire d’elles… Elles : cette tribu de femmes, de soeurs, de mères …

Le Nouveau – Keigo Higashino (Lucie)

Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au cœur de Tokyo, Kaga Kyoichiro enquête sur le meurtre d’une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Fidèle à ses habitudes, il s’interroge sur des détails anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi retrouvée chez la victime. Car ce qui intéresse avant tout cet inspecteur hors norme, c’est de comprendre les tenants et les aboutissants du crime.
Le maître incontesté du polar japonais est de retour avec un magistral roman à tiroirs

Les 10 petits anarchistes – Daniel de Roulet (Lucie)

Dans la petite ville suisse de Saint-Imier, la population subsiste tant bien que mal, vivotant de l’industrie horlogère qui n’a encore rien de luxueux. Les femmes souffrent particulièrement de la précarité, voire de la misère.
En 1872, la visite de Bakounine, encore plein de l’ardeur de la Commune de Paris, éveille les consciences… et en juin 1873, c’est le grand départ. Huit femmes âgées de 17 à 31 ans, accompagnées de neuf jeunes enfants embarquent sur La Virginie, le navire qui emporte les déportés de la Commune, parmi lesquels Louise Michel.
De Punta Arenas en Patagonie jusqu’à Buenos Aires, en passant par l’île de Robinson Crusoë, ces femmes tentent de mettre en place une communauté où règnerait « l’anarchie à l’état pur ». Aux côtés de Valentine, Mathilde, Jeanne ou Lison, nous vivons les amours, les naissances, les morts et les luttes sociales ; nous y expérimentons la survie dans une nature aride ou les petits métiers de l’artisanat dans les grandes villes…
Epopée, roman historique, panorama politique de la fin du XIXe siècle : ce récit est tout cela à la fois. Mais aussi, et surtout, une formidable et émouvante collection de portraits de femmes fortes dans un monde d’hommes, qui prouvent que l’utopie peut être un principe de vie.

Les Guerriers de l’hiver – Olivier Norek (Tanya & Hélène)

« Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.
– Je ne parle pas leur langue, camarade.
– Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n’a d’équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l’âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination…
Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d’un acier qui nous résiste aujourd’hui. »
Imaginez un pays minuscule.
Imaginez-en un autre, gigantesque.
Imaginez maintenant qu’ils s’affrontent.
Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l’ennemi, et parmi ses soldats naît une légende.
La légende de Simo, la Mort Blanche.

Le Coeur de Kiev – Andreï Kourkov (Hélène)

Une douce brise souffle sur Kiev, en ce mois d’avril 1919. Pourtant, l’époque est à l’anxiété, au danger et à la faim. La population est soumise au diktat de décrets promulgués quotidiennement par le nouveau pouvoir bolchevique, que le jeune Samson, membre de la milice, est chargé de faire respecter. Mais, en ces temps de disette, celui interdisant tout commerce de viande a du mal à passer. Difficile de résister à des pirojki aux abats vendus sous le manteau au Marché juif quand le régime quotidien se compose de fade gruau d’avoine! Samson ne le sait que trop bien. Difficile aussi de se promener fièrement au bras de sa tendre amie sans se faire remarquer par les agents de la Tchéka. Sans parler des risques qu’il y a à errer, la nuit, aux abords de la gare où règnent les agents sans scrupule de la puissante direction des chemins de fer…

Les Trois Femmes du Consul – Jean Christophe Rufin (Hélène)

A Maputo, capitale du Mozambique, aucun client n’ose s’aventurer à l’hôtel dos Camaroes. Le patron est un vieux Français odieux, connu pour son goût du whisky. Quand il est retrouvé mort dans sa piscine, la police soupçonne arbitrairement une des trois femmes qui gravitaient autour de lui.
Aurel Timescu, consul à l’ambassade de France, décide de s’en mêler. Calamiteux diplomate, il se révèle un redoutable enquêteur lorsqu’il pressent une injustice. Il va plonger dans le climat trouble de ces passions africaines. Et nous faire découvrir un des grands drames écologiques de la planète…

Syngué Sabour – Atiq Rahimi (Claire)

«Cette pierre que tu poses devant toi… devant laquelle tu te lamentes sur tous tes malheurs, toutes tes misères… à qui tu confies tout ce que tu as sur le coeur et que tu n’oses pas révéler aux autres… Tu lui parles, tu lui parles. Et la pierre t’écoute, éponge tous tes mots, tes secrets, jusqu’à ce qu’un beau jour elle éclate. Elle tombe en miettes. Et ce jour-là, tu es délivré de toutes tes souffrances, de toutes tes peines… Comment appelle-t-on cette pierre ? »
En Afghanistan peut-être ou ailleurs, une femme veille son mari blessé. Au fond, ils ne se connaissent pas. Les heures et les jours passent tandis que la guerre approche. Et la langue de la femme se délie, tisse le récit d’une vie d’humiliations, dans l’espoir d’une possible rédemption.

Badawi – Mohed Altrad (Claire)

S’arracher à son pays est un chemin difficile. Ce livre est le récit de cette sorte de souffrance. Le héros, un jeune Badawi, un homme du désert, blessé par sa famille, lassé de la vie de misère et des humiliations, écartelé entre l’existence qu’on lui impose et celle qu’il voudrait vivre, part pour la France réaliser son rêve : devenir quelqu’un, quelqu’un d’autre. Désirant à tout prix oublier son passé, croyant être devenu cet « autre », il reviendra pourtant sur les traces de son enfance, ramené par un amour qui ne suffit pas à le sauver de ses contradictions, ramené à toute force par cet appel du désert qu’il ne parvient jamais à étouffer. Entre l’amour d’une femme à laquelle il a promis le bonheur et le destin qu’il s’est promis à lui-même, il lui faudra choisir. D’une écriture empreinte de sincérité et nourrie de sa propre histoire, Mohed Altrad raconte le désert et les blessures de l’exil.

 

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