Atelier lecture de Mars 🗓

Mercredi 6 Mars 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris

Tout commence par la baleineCristina Sandu

4ème de couverture :
Alors que son grand-père roumain vient de mourir, Alba, Finlandaise qui vit à Helsinki, se remémore ses étés passés dans un petit village près de la frontière serbe. Les odeurs, les couleurs, la lumière du jour, un ciel étoilé sont autant de sensations liées à un lieu, une période, une personne. Ses souvenirs sont aussi assombris par des secrets et des cicatrices qui datent de l’époque de la dictature de Ceausescu.

En pleine rupture amoureuse, elle retourne au village pour les funérailles. L’histoire familiale se mêle aux veillées funèbres tandis que le corps de son grand-père repose sur la table de la cuisine, dans la pénombre, et qu’une poignée de villageois, l’oncle, la tante et la cousine d’Alba – émigrés aux États-Unis – viennent se recueillir.

Paré d’émotion et de sensualité, ce roman mélancolique prend vie dans les légendes et le folklore qui peuplent les cultures roumaine et finlandaise. La réalité n’en est pas pour autant ignorée et Cristina Sandu aborde des thèmes aussi personnels qu’universels, tels que l’immigration, la double identité et le multiculturalisme.

Hélène, qui a proposé le livre, nous en dit plus :
La baleine fait partie d’une tradition du pays où l’on empaillait, éviscérait des animaux hors du commun, pour les exposer ainsi. Le chef de famille emmène donc les enfants voir cet animal prodigieux qu’est la baleine. Il y laisse ses économies, mais offrent aux enfants un souvenir.
Le roman nous montre la vie en Roumanie sous Ceaucescu ou malgré la pauvreté et le manque de tout, le paraître prime… on refait la façade de la maison, on fleurit le balcon que tous admirent de la rue sans voir que l’intérieur est en très mauvais état et peut s’écrouler à tout moment.
Ne pas avouer, ni montrer que tout n’est pas au top.
L’attrait que ceux qui vivent à l’étranger apportent, les paillettes, le beau maquillage……, le migrant qui emporte avec lui sa culture en permettant les traditions culinaires, religieuses, vestimentaires parfois, son mode de penser souvent.
On découvre par là même, la véritable personnalité du grand-père, cette face cachée dont nul ne parle, mais dont tout le monde se souvient. Monde du silence pesant par les non-dits, mais on conserve les apparences, le jardin et la devanture sont présentables, qu’importe le reste.

Né en Finlande en 1989, Cristina Sandu a vécu plusieurs année en France. Elle est d’origine roumaine par son père. Elle travaille actuellement pour une maison d’édition à Oxford.

 

N’oubliez pas de vous inscrire pour participer à la discussion sur le livre.


Saint Ex. nous fait encore rêver………………

Saint Exupéry : Du vent dans le cœur

Peut-on encore, 80 ans après la mort de Saint-Ex, éclaircir le mystère de sa disparition ? L’avion a été retrouvé ; la gourmette repêchée ; sa mort expliquée. Affaire classée.
Pourtant, à lire et à relire Le Petit Prince, une hypothèse se dessine, comme on dessinerait un mouton dans une caisse. Et si ce texte constituait une autobiographie tout à fait extraordinaire en littérature qui se terminerait par la mort de l’écrivain ?
Ce livre raconte une histoire où le petit prince pas si petit que ça rejoint le grand écrivain pas si grand que ça.
Le 31 juillet 1944, en se faisant descendre en pleine mer dans son avion, Saint-Ex met un point final à son texte et à son existence, prenant littéralement la place de son personnage.
Une disparition ? Plutôt une substitution.
Le ravissement de Saint-Ex.

 

Nathalie Prince est professeure de littérature à l’Université du Mans.

Agrégée de Lettres Modernes (2015), elle est docteur en littérature générale et comparée de l’Université de Paris Sorbonne-Paris IV avec une thèse intitulée Entre éros et effroi : les célibataires du fantastique : le célibataire dans la littérature fantastique de la fin du XIXe siècle et titulaire de l’Habilitation à Diriger des Recherches.
Elle est Présidente de l’Association du Forum Philo le Monde Le Mans depuis 2019 et titulaire de la Chaire « Raconter des histoires pour grandir ensemble » à l’université du Mans.

Nathalie Prince a publié plusieurs essais dont La littérature de jeunesse (Armand Colin, 2021, 3ème édition) et La littérature fantastique (Armand Colin, 2015).

Mère de quatre enfants, elle a signé, avec son mari Christophe Prince (1967-2017), Nietzsche au Paraguay, un récit qui s’inspire de faits réels, et poursuit l’écriture seule cf. Un enterrement et quatre saisons (Flammarion, 2021).
Si elle s’intéresse à la littérature de jeunesse en tant que théoricienne, elle écrit, aussi, pour les enfants, notamment avec deux albums : La dinde savante et la poule philosophe (Pourpenser, 2021) ou Ainsi parlait Nietzsche (avec Christophe Prince) aux éditions les petits platons.

Autres articles sur St Ex  :   Pour aller plus loin avec St Ex et Atelier lecture du 03.11.22

Atelier lecture de Février 🗓

Mercredi 7 Février 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris

Azazel – Boris Akounine

Un jour de mai 1876, l’inouï se produit dans le jardin d’Alexander. Devant le public étonné, un beau jeune homme se tire une balle dans la tempe. Bientôt, il s’avère que le défunt est Peter Kokorine, un étudiant en droit. Dans la note de suicide, Kokorine lègue tous ses biens considérables à la baronne Esther, un sujet britannique, qui est engagée dans l’éducation des orphelins. Tout cela semble très étrange au fonctionnaire de quatorzième classe Eraste Petrovich Fandorine. Avec l’approbation de son patron, l’huissier du département de détectives Xaverii Grouchine, Fandorine entreprend l’enquête sur la mort de l’étudiant. Bientôt, il découvre que ce jour-là, une autre personne a essayé de régler ses comptes avec la vie de la même manière. Quoi ou qui relie ces deux-là ? Et surtout, qui fait jouer aux jeunes la sinistre roulette avec la mort ?..
 « Azazel » est le premier roman de la série sur l’extraordinaire détective Eraste Fandorine. Il n’a que vingt ans, mais il est chanceux, intrépide et attrayant. Le jeune Eraste Petrovich qui sert au service de police, enquête sur un cas extrêmement compliqué.
 Pour ce qui ont bien aimé le premier volet il y en a 16 autres 😉

 

Boris Akounine - AtlantideBoris Akounine (en russe : Борис Акунин), de son vrai nom Grigori Chalvovitch Tchkhartichvili, est un écrivain né d’un père géorgien et d’une mère russe d’origine juive.Il a été tour à tour ou simultanément essayiste, traducteur littéraire et romancier.
Akounine, qui se reconnaît comme très marqué par le théâtre Kabuki, a intégré la section d’histoire et de philologie de l’Institut des pays d’Asie et d’Afrique à l’université d’État de Moscou et y a donné des cours de civilisation japonaise.
Par ailleurs, en 1986, il entra dans l’équipe de la prestigieuse revue littéraire russe Inostrannaïa Literatoura (Littérature étrangère), et en devint le rédacteur en chef adjoint en 1993, jusqu’à ce que le succès de son œuvre romanesque le pousse à quitter la revue en octobre 2000.Boris Akounine supervise, depuis 1996, la publication d’une Anthologie de la littérature japonaise en vingt volumes.
Il préside également le directoire du « Pushkin Library Project », financé par George Soros.
Il est l’auteur d’un essai sur « L’Écrivain et le suicide », de nombreuses critiques littéraires, de traductions en russe depuis le japonais et l’anglais (du Royaume-Uni ou des États-Unis).
Possédant déjà une forte notoriété dans son pays sous son état civil géorgien, la célébrité internationale est en outre venue à mesure des traductions, en Occident, des romans policiers de la série « Eraste Pétrovitch Fandorine », à partir de 2000

 


Atelier lecture de Janvier 🗓

Mercredi 10 janvier 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris 

Olivier Truc… de nouveau à l’Atelier Lecture des francophones !

Pour en savoir plus sur le choix de ce livre, lire l’article : Olivier Truc, Les sentiers obscurs de Karachi

Le Livre : En 2002, à la sortie d’un hôtel à Karachi, un attentat à la bombe a coûté la vie à 14 personnes, dont 11 ingénieurs français travaillant à la mise au point d’un sous-marin acheté par le gouvernement pakistanais. Toutes les victimes venaient de la base nautique de Cherbourg.

Vingt ans après, un jeune journaliste localier proche de l’un des ingénieurs rescapés de l’attentat décide de mener une véritable investigation sur les coupables. Une enquête menée par les Français a certes révélé les probables pots-de-vin ayant servi au financement de la campagne de Balladur, mais tout s’est arrêté là. Les victimes ont été abandonnées.

Le journaliste trouve à Karachi de l’aide auprès d’une jeune lieutenante pakistanaise et d’un homme droit, fidèle aux valeurs du travail bien fait et de la loyauté. Mais il progresse dans une jungle de mensonges politiques avant de s’apercevoir que la vérité de Karachi ne se trouve pas dans les journaux mais peut-être dans les poèmes que tous récitent.

Des personnages attachants et une enquête rigoureuse nous plongent dans les mystères de la ville de Karachi, mais nous dévoilent aussi les luttes de pouvoir régionales et syndicales en France. Un thriller remarquable, furieusement décoiffant, au rythme addictif.

Olivier TRUC est né à Dax. Journaliste, il vit depuis 1994 à Stockholm où il est le correspondant du Monde. Spécialiste des pays nordiques et baltes, il est aussi documentariste. Il est l’auteur de L’Imposteur, du Cartographe des Indes boréales, et de la série sur la police des rennes : Le Dernier Lapon (prix des lecteurs Quais du Polar et prix Mystère de la critique), Le Détroit du Loup, La Montagne rouge et Les Chiens de Pasvik.

 


 

 

Atelier lecture de Décembre 🗓

Mercredi 13 décembre 2023 – 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Art – Yasmina Reza

Tanya nous invite à lire ce livre pour en savoir plus clicker sur ce lien.

L’histoire, qui parle d’art et d’amitié, est merveilleusement simple et psychologiquement très précise.

C’est l’histoire de trois amis de longue date.

L’un d’entre eux, Serge, achète une peinture moderne coûteuse. Il s’agit en fait d’une grande toile d’environ 1,80 m sur 1,80 m, peinte en blanc, avec de « fines cicatrices blanches en diagonale ». Son ami Marc n’arrive pas du tout à l’accepter et ils se disputent violemment à ce sujet.

Leur troisième ami, Yvan, est plus ambivalent et tente de servir d’intermédiaire. Il est également censé se marier le lendemain. Il finit par être frappé encore plus durement que les deux autres.
C’est un tout petit livre et une grande histoire sur l’amitié, l’univers et tout le reste. Il se lit d’une traite du début à la fin et nous fait comprendre pas mal de choses sur la vie, les relations et nous-mêmes.

La première représentation de « Art » a eu lieu le 28 octobre 1994, interprétée par Pierre Vaneck (Marc), Fabrice Luchini (Serge) et Pierre Arditi (Yvan), à la Comédie des Champs-Élysées.

Le spectacle reçoit, en 1995, deux Molières (meilleur auteur et meilleur spectacle privé).

Yasmina Reza est une femme de lettres et actrice française, née le 1er mai 1959 à Paris.

Fille d’un père ingénieur juif, mi-iranien, mi-russe, et d’une violoniste hongroise arrivée en France pour fuir la dictature soviétique, Yasmina Reza étudie le théâtre et la sociologie à l’université de Nanterre.

 


 

Atelier lecture Mercredi 27 Septembre 🗓

Rappel : Mercredi 27.09.23 de 16h00 à 17h30 (heure de Paris)
Douleur, amour et fureur à Téhéran

A travers le destin d’une femme, Nazanine Hozar célèbre la beauté de la culture persane et raconte trois décennies de l’histoire iranienne.

Aria couvre un quart de siècle d’histoire iranienne. De 1953, année du retour au pouvoir du chah Mohammad Reza Pahlavi (1919-1980) après la chute du puissant premier ministre Mossadegh, à 1979, retour d’exil de l’ayatollah ­Khomeyni (1902-1989) et avènement du régime islamique.

Le Livre :
« Je vais t’appeler Aria, à cause de toutes les douleurs et de tous les amours du monde. »
Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l’armée, entend des pleurs monter d’une ruelle. Au pied d’un mûrier, il découvre une petite fille aux yeux bleus, âgée de quelques jours. Malgré la croyance populaire qui veut que les yeux clairs soient le signe du diable, il décide de la ramener chez lui, modifiant à jamais son destin et celui de l’enfant, qu’il nomme Aria.
Alors que l’Iran, pays puissant et prospère, sombre peu à peu dans les divisions sociales et religieuses, trois figures maternelles vont croiser la route d’Aria et l’accompagner dans les différentes étapes de sa vie : la cruelle Zahra – femme de Behrouz –, qui la rejette et la maltraite, la riche veuve Fereshteh qui l’adopte et lui offre un avenir, et la mystérieuse Mehri, qui détient les clefs de son passé.
À l’heure où le vent du changement commence à souffler sur l’Iran, Aria, désormais étudiante, tombe amoureuse de Hamlet, un jeune Arménien. Mais, lorsque la Révolution éclate, les espoirs des Iraniens sont rapidement balayés par l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeini et la vie d’Aria, comme celle du pays tout entier, s’en trouve à jamais bouleversée.

Née pendant la révolution iranienne, Nazanine Hozar fui la guerre avec l’Irak, à l’âge de 7 ans, pour habiter au Canada.
Diplômée du Master de création littéraire de l’Université de Colombie Britannique, ses écrits ont été notamment publiés dans le « Vancouver Observer » et dans le « Prairie Fire Magazine ».
« Aria » (2020), son premier roman, où elle décrit la période de transition, entre le Shah et l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeini, est en cours de traduction dans une dizaine de pays.
Elle vit à Vancouver.

Pour participer à l’atelier lecture virtuel et recevoir le lien Skype, enregistrez-vous ci-dessous.


Atelier lecture Jeudi 24 août et son after 🗓

Jeudi 24 Août 2023
17h00 →18h30 Heure d’Helsinki

Mon Mari – Maud Ventura

C’est la couverture à la « Bree van de Kamp » qui m’a d’abord attiré l’œil. Puis ce titre « Mon mari » qui résonnait avec mes préoccupations du moment. Alors, quand je comprends qu’il s’agit d’une femme passionnément amoureuse après des années de vie commune et des enfants, je l’emprunte à la bibliothèque comme un mode d’emploi pour faire encore mieux dans mon couple.

Et je commence la lecture en cherchant des astuces à appliquer, un état d’esprit à adopter pour m’approcher de la femme passionnée. Je dévore un chapitre par soir. Mais très vite le doute, l’étrange, le bizarre s’installent. La tension monte et la folie pointe à chaque chapitre, jusqu’au dénouement final.

Non, finalement je ne veux plus lui ressembler, je vais continuer d’aimer mon mari comme une grande, à ma façon !

4ème de couverture :

« Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. Rien ne déborde. Aucune incohérence. Aucune manie. »

Elle a une vie parfaite. Une belle maison, deux enfants et l’homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire « mon mari » . Et pourtant elle veut plus encore : il faut qu’ils s’aiment comme au premier jour. Alors elle note ses « fautes » , les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre. Elle se veut irréprochable et prépare minutieusement chacun de leur tête-à-tête. Elle est follement amoureuse de son mari. Du lundi au dimanche, la tension monte, on rit, on s’effraie, on flirte avec le point de rupture, on se projette dans ce théâtre amoureux.

Inscrivez-vous ci-dessous pour recevoir le lien Skype pour l’atelier et son « After » 😉

Bonnes lectures !

N.B.(Daniel) : lors de ce premier atelier de la nouvelle saison 2023 -2024, nous déciderons des dates et horaires précis des ateliers suivants. Si vous avez des impératifs différents de la saison précédente, n’oubliez-pas de participer à ce premier rendez-vous pour exprimer vos souhaits 😉

Club lecture francophone