Milan Kundera

né le 1er avril 1929 à Brno, en Tchécoslovaquie (Moravie) et mort le 11 juillet 2023 à Paris, est un écrivain tchécoslovaque naturalisé français.
Exilé en France en 1975 après avoir été censuré et exclu du Parti communiste tchécoslovaque, il est déchu en 1979 de sa nationalité tchèque, qui lui est restituée en 2019. Il obtient la nationalité française le 1er juillet 1981.
Milan Kundera écrit ses premiers livres en tchèque, mais utilise exclusivement le français à partir de 1993.

Quelques écrits :

  • La Plaisanterie
  • Risibles Amours La vie est ailleurs
  • La Valse aux adieux
  • Le Livre du rire et de l’oubli
  • L’Insoutenable Légèreté de l’être
  • L’Immortalité
  • La Lenteur
  • L’Identité
  • L’Ignorance
  • La Fête de l’insignifiance

La Pêche au Petit Brochet

A lire cet été !

Si vous avez envie de fuir l’ennuyante réalité, mettez les pieds dans la Laponie orientale de l’auteur finlandais Juhani Karila, un monde fantasmagorique où la brutalité de l’existence dans cet endroit sauvage et perdu au bout du monde côtoie un univers peuplé de créatures surnaturelles avec lesquelles l’humain doit cohabiter.

Vuopio, Laponie orientale. À la suite d’un malheureux concours de circonstances, Elina Ylijaako a trois jours pour pêcher le brochet du Seiväslampi ou une malédiction la foudroiera. Or, un Ondin cruel règne sur l’étang et refuse de la laisser pêcher.
Elina n’a pas d’autres choix que de pactiser avec l’un des fantômes les plus dangereux du coin, un ancien partenaire de cartes de l’Ondin. Sans oublier qu’elle est recherchée par l’inspectrice Janatuinen, qui enquête sur une mystérieuse affaire de meurtre.
Avec l’aide d’excentriques locaux, les deux femmes devront associer leurs forces pour sortir de ce marasme et rétablir l’équilibre entre les mondes et en elles-mêmes.
Mélangeant polar, folklore finlandais et fable écologique, Juhani Karila renouvelle avec ce roman aussi drôle que poétique, la délicieuse folie qui a fait le succès de la littérature finlandaise.

 

Juhani Karila est né et agrandi en Laponie. La pêche au petit brochet, véritable phénomène littéraire en Finlande, a remporté plusieurs prix prestigieux où son écriture est comparée à celle d’Arto Paasilinna.

Programme de l’Atelier lecture 2023-2024

Voici le programme de lecture que nous avons choisi pour la prochaine saison 2023 – 2024. Attention : les horaires sont donnés pour le fuseau horaire d’Europe centrale (Paris). Les ateliers se font toujours en virtuel, via Skype. Vous pouvez télécharger l’application ou vous connecter via votre navigateur. Un lien pour vous connecter vous sera envoyé par email après chaque inscription à l’atelier du mois. Si vous ne voulez pas être « spoilé », il est préférable d’avoir lu le roman avant, mais ce n’est pas impératif 😉

Bonnes lectures !

  • 24.08.23 : Mon Mari – Maud Ventura
  • 27.09.23 : Aria – Nazanine Hozar
  • 11.10.23 : Café littéraire
  • 08.11.23 : Mastodonia – Clifford D. Simak
  • 13.12.23 : Art – Yasmina Reza
  • 10.01.24 : Les sentiers obscurs de Karachi – Olivier truc
  • 07.02.24 : Azazel – Boris Akounine
  • 06.03.24 : Tout commence par la baleine – Cristina Sandu
  • 03.04.24 : Choix des livres de la saison 2024-2025
  • 15.05.24 : Café littéraire

Détail du programme

Jeudi 24 août 2023 – 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Mon MariMaud Ventura (Lucie) 197p

« Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. Rien ne déborde. Aucune incohérence. Aucune manie. »

Elle a une vie parfaite. Une belle maison, deux enfants et l’homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire « mon mari » . Et pourtant elle veut plus encore : il faut qu’ils s’aiment comme au premier jour. Alors elle note ses « fautes » , les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre. Elle se veut irréprochable et prépare minutieusement chacun de leur tête-à-tête. Elle est follement amoureuse de son mari. Du lundi au dimanche, la tension monte, on rit, on s’effraie, on flirte avec le point de rupture, on se projette dans ce théâtre amoureux.

Mercredi 27 septembre 2023 – 16h00 → 17h30 heure de Paris :

AriaNazanine Hozar (Claire)

« Je vais t’appeler Aria, à cause de toutes les douleurs et de tous les amours du monde. »

Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l’armée, entend des pleurs monter d’une ruelle. Au pied d’un mûrier, il découvre une petite fille aux yeux bleus, âgée de quelques jours. Malgré la croyance populaire qui veut que les yeux clairs soient le signe du diable, il décide de la ramener chez lui, modifiant à jamais son destin et celui de l’enfant, qu’il nomme Aria.

Alors que l’Iran, pays puissant et prospère, sombre peu à peu dans les divisions sociales et religieuses, trois figures maternelles vont croiser la route d’Aria et l’accompagner dans les différentes étapes de sa vie : la cruelle Zahra – femme de Behrouz –, qui la rejette et la maltraite, la riche veuve Fereshteh qui l’adopte et lui offre un avenir, et la mystérieuse Mehri, qui détient les clefs de son passé.
À l’heure où le vent du changement commence à souffler sur l’Iran, Aria, désormais étudiante, tombe amoureuse de Hamlet, un jeune Arménien. Mais, lorsque la Révolution éclate, les espoirs des Iraniens sont rapidement balayés par l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeini et la vie d’Aria, comme celle du pays tout entier, s’en trouve à jamais bouleversée.

Mercredi 11 octobre 2023 – 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Café littéraire

Qu’est-ce qu’un café littéraire ?
La règle est simple : presenter un livre que l’on a lu récemment et bien aimé, qu’il soit de littérature contemporaine ou non, française ou étrangère ou bien se jeter dans la fosse au lions avec un texte que l’on a écrit soi-même et en lire un extrait aux autres membres du Café. Le but est de partager son enthousiasme pour la littérature (et l’écriture pour les kamikazes 😜)
Les livres présentés lors de ces cafés serviront de vivier – mais pas que – au programme de l’année suivante 😉

Mercredi 8 novembre 2023 16h00 → 17h30 heure de Paris :

MastodoniaClifford D. Simak (Daniel) 286p

Même en vacances dans le verdoyant Wisconsin, impossible quand on est un distingué paléontologue comme Asa Steele d’oublier les ères et les millénaires…

Il y a votre chien Bowser qui vous rapporte des os de dinosaures tout frais…

Il y a dans votre champ des morceaux d’un métal inconnu dont les formes évoquent celles d’un vaisseau spatial désintégré…

Il y a dans votre verger un insaisissable animal dont seuls sont visibles la Face de Chat et le drôle de sourire…

Alors on se passionne, on s’interroge, on s’inquiète…

Mais le jour où, lors d’une paisible promenade, on bascule soi-même un instant dans un paysage inconnu et glacial – glaciaire – où foncent des mastodontes du pliocène… alors on fait plus que s’inquiéter !

Mercredi 13 décembre 2023 16h00 → 17h30 heure de Paris :

ArtYasmina Reza (Tanya)

L’histoire, qui parle d’art et d’amitié, est merveilleusement simple et psychologiquement très précise.

C’est l’histoire de trois amis de longue date.

L’un d’entre eux, Serge, achète une peinture moderne coûteuse. Il s’agit en fait d’une grande toile d’environ 1,80 m sur 1,80 m, peinte en blanc, avec de « fines cicatrices blanches en diagonale ». Son ami Marc n’arrive pas du tout à l’accepter et ils se disputent violemment à ce sujet.

Leur troisième ami, Yvan, est plus ambivalent et tente de servir d’intermédiaire. Il est également censé se marier le lendemain. Il finit par être frappé encore plus durement que les deux autres.
C’est un tout petit livre et une grande histoire sur l’amitié, l’univers et tout le reste. Il se lit d’une traite du début à la fin et nous fait comprendre pas mal de choses sur la vie, les relations et nous-mêmes.

La première représentation de « Art » a eu lieu le 28 octobre 1994, interprétée par Pierre Vaneck (Marc), Fabrice Luchini (Serge) et Pierre Arditi (Yvan), à la Comédie des Champs-Élysées.

Le spectacle reçoit, en 1995, deux Molières (meilleur auteur et meilleur spectacle privé).

Mercredi 10 janvier 2024 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Les sentiers obscurs de KarachiOlivier Truc (Daniel) 269p

En 2002, à la sortie d’un hôtel à Karachi, un attentat à la bombe a coûté la vie à 14 personnes, dont 11 ingénieurs français travaillant à la mise au point d’un sous-marin acheté par le gouvernement pakistanais. Toutes les victimes venaient de la base nautique de Cherbourg.

Vingt ans après, un jeune journaliste localier proche de l’un des ingénieurs rescapés de l’attentat décide de mener une véritable investigation sur les coupables. Une enquête menée par les Français a certes révélé les probables pots-de-vin ayant servi au financement de la campagne de Balladur, mais tout s’est arrêté là. Les victimes ont été abandonnées.

Le journaliste trouve à Karachi de l’aide auprès d’une jeune lieutenante pakistanaise et d’un homme droit, fidèle aux valeurs du travail bien fait et de la loyauté. Mais il progresse dans une jungle de mensonges politiques avant de s’apercevoir que la vérité de Karachi ne se trouve pas dans les journaux mais peut-être dans les poèmes que tous récitent.

Des personnages attachants et une enquête rigoureuse nous plongent dans les mystères de la ville de Karachi, mais nous dévoilent aussi les luttes de pouvoir régionales et syndicales en France. Un thriller remarquable, furieusement décoiffant, au rythme addictif.

Olivier TRUC est né à Dax. Journaliste, il vit depuis 1994 à Stockholm où il est le correspondant du Monde. Spécialiste des pays nordiques et baltes, il est aussi documentariste. Il est l’auteur de L’Imposteur, du Cartographe des Indes boréales, et de la série sur la police des rennes : Le Dernier Lapon (prix des lecteurs Quais du Polar et prix Mystère de la critique), Le Détroit du Loup, La Montagne rouge et Les Chiens de Pasvik.

Mercredi 7 février 2024 16h00 → 17h30 heure de Paris :

AzazelBoris Akounine (Ioulia)

Le premier livre d’une série sur un détective privé Erast Fandorine.

Le 13 mai 1876, à Moscou, dans le jardin Alexandre, l’étudiant en droit Piotr Kokorine s’approche d’une jeune fille assise sur un banc en compagnie de sa duègne.

Après avoir vanté sa beauté et quémandé en vain un baiser, il sort un revolver, fait tourner le barillet, appuie le canon sur sa tempe, tire et s’écroule mort.

Ce fait divers intrigue le commissaire principal Grouchine qui confie l’affaire à un nouveau venu dans son service, le fonctionnaire de quatorzième classe, Eraste Petrovitch Fandorine.

De l’enquête préliminaire et des interrogatoires qui vont suivre, Fandorine découvre que la victime, d’un nihilisme forcené, s’est tuée à la suite d’un défi avec Nikolaï Akhtyrtsev, un autre étudiant, qui l’a provoqué à la « roulette russe ». Sans famille, Kokorine lègue par testament une grosse fortune à la baronne Margaret Esther, une citoyenne britannique qui vient de créer à Moscou le premier « esthernat », un établissement qui recueille et élève les petits orphelins. Lors d’une soirée privée organisée chez l’ancienne égérie de Kokorine, le policier retrouve Akhtyrtsev. Il sympathise avec lui et recueille ses confidences mais lorsqu’ils sortent dans la rue, un inconnu les poignarde en murmurant « azazel ».

Mercredi 6 mars 2024 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Tout commence par la baleineCristina Sandu (HelenaM)

Alors que son grand-père roumain vient de mourir, Alba, Finlandaise qui vit à Helsinki, se remémore ses étés passés dans un petit village près de la frontière serbe. Les odeurs, les couleurs, la lumière du jour, un ciel étoilé sont autant de sensations liées à un lieu, une période, une personne. Ses souvenirs sont aussi assombris par des secrets et des cicatrices qui datent de l’époque de la dictature de Ceausescu.

En pleine rupture amoureuse, elle retourne au village pour les funérailles. L’histoire familiale se mêle aux veillées funèbres tandis que le corps de son grand-père repose sur la table de la cuisine, dans la pénombre, et qu’une poignée de villageois, l’oncle, la tante et la cousine d’Alba – émigrés aux États-Unis – viennent se recueillir.

Paré d’émotion et de sensualité, ce roman mélancolique prend vie dans les légendes et le folklore qui peuplent les cultures roumaine et finlandaise. La réalité n’en est pas pour autant ignorée et Cristina Sandu aborde des thèmes aussi personnels qu’universels, tels que l’immigration, la double identité et le multiculturalisme.

Né en Finlande en 1989, Cristina Sandu a vécu plusieurs année en France. Elle est d’origine roumaine par son père. Elle travaille actuellement pour une maison d’édition à Oxford.

Mercredi 03 avril 2024 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Réunion de sélection du programme de lecture 2023 – 2024

Mercredi 15 mai 2024 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Café littéraire de fin de saison

Atelier Lecture du Jeudi 30 Mars 2023 🗓

jeudi 30 mars
à partir de 17h00, heure d’Helsinki
En censurant un roman d’amour iranien
Shahriar Mandanipour

 

Téhéran, de nos jours. Comment un garçon et une fille peuvent-ils se rencontrer et vivre une histoire d’amour alors que la République islamique a instauré une rigoureuse séparation des sexes ? Comment publier un roman d’amour, alors que l’impitoyable censeur pourchasse la moindre allusion érotique ? Sara et Dara s’aiment par messages codés inscrits dans des livres empruntés à la bibliothèque, par téléphone ou par ordinateur interposé et au cours de promenades dans les rues en jouant à cache-cache avec les oppresseurs.
Avec un humour irrésistible, seule arme efficace face à la censure, et un recours immodéré à l’autodérision, Shahriar Mandanipour rédige sous nos yeux un poignant roman d’amour à la fois réaliste et fantastique, placé sous l’égide des grands poètes persans, des écrivains et des cinéastes occidentaux.
Loufoque et bouleversant, jubilatoire et tragique, En censurant un roman d’amour iranien réconcilie de façon magistrale Le Procès de Kafka, La Ferme des animaux d’Orwell, et les contes des Mille et Une Nuits.

«Dans quel monde vivons-nous ? C’est la question que l’on se pose lorsque l’on a terminé la lecture de ce «petit bijou». Envie de rire ou de pleurer de ce monde dont on est si fière……..nous n’arrivons même pas à vivre ensemble sur cette planète dans le respect et l’acceptation de nos différences  !»

L’œuvre de Shahriar Mandanipour a été récompensée en Iran bien que la censure ait interdit la publication de ses romans entre 1992 et 1997. Depuis 2006, il vit aux États-Unis où il enseigne à Brown Université, il a aussi été écrivain résidant à Harvard. Il est écrivain, journaliste et théoricien littéraire.

Belle lecture.

 

Atelier lecture du 09.02.23 🗓

jeudi 09 Février
à partir de 17h00, heure d’Helsinki
Ta deuxième vie commence
quand tu comprends que tu n’en a qu’une

Raphaëlle Giordano

 

Qui n’a jamais pris de résolutions pour la nouvelle année ?  Qui a atteint les objectifs fixés ? Difficile d’avancer seul et sans aide, alors :
Quoi de mieux que de lire et mettre en pratique les conseils contenus dans ce livre.
Chapitre après chapitre, des explications simple permettent d’avancer sur le chemin du changement.

Vous pourrez ainsi mettre en place un vrai changement dans votre vie et partager avec les autres participants de l’Atelier Lecture vos commentaires sur le livre et la méthode !

4ème de couverture :
Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps: elle fonce.
À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…

Raphaëlle Giordano est écrivaine, artiste peintre, spécialiste en créativité et développement personnel.
Petite-fille de l’animateur de radio-télévision, parolier célèbre et résistant Jean Nohain (1900-1981), elle obtient le diplôme d’arts graphiques de l’école Estienne en 1998.
Elle travaille comme créative dans une agence de communication parisienne, mais démissionne pour créer en 2006 Emotone, une agence de coaching en créativité pour entreprises.
Quant à la psychologie, tombée dedans quand elle était petite, formée et certifiée à de nombreux outils, elle en a fait son autre grande spécialité.
Avec son premier roman, « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » (2015), elle crée une fiction attachante enrobée de pédagogie, autour d’un thème qui lui est cher : l’art de transformer sa vie pour trouver le chemin du bien-être et du bonheur.

Alors bonne transformation et à bientôt.

 

 

Pour aller plus loin avec « J’ai couru vers le Nil »


Les Nuits du Caire de Gilbert Sinoué est un roman charmant et percutant, dans lequel le passé joue à cache-cache avec le présent que je vous recommande vivement.
D’une plume légère et poétique, Gilbert Sinoué nous offre un voyage littéraire dans sa chère Égypte natale. Normal, donc, si le romancier ressemble au narrateur, le dénommé Karim Jawhar.
Ce chrétien d’Orient de soixante-six ans décide de revenir sur la terre de sa jeunesse. Un pays qu’il a quitté quarante ans plus tôt. Pourquoi un tel voyage, alors que l’Égypte est sur le point de chasser Moubarak ? L’amour bien sûr !

Karim débarque au Caire après plus d’un demi-siècle d’absence au moment du Printemps arabe. Les jours de cet homme semblent comptés. Son pèlerinage prend la forme d’un voyage initiatique au cours duquel il va revivre les évènements qui marquèrent sa jeunesse dans un monde qu’il ne reconnaît plus. « Vous avez vécu dans le souvenir du bonheur, Karim. Or, rien n’empêche le bonheur comme le souvenir du bonheur ».

Gilbert Sinoué est à la fois écrivain, auteur de chansons et historien. Il est l’auteur de nombreux romans, essais et biographies, parmi lesquels Le Livre de Saphir (prix des Libraires 1996), Les Silences de Dieu (Grand Prix de littérature policière 2003) et Des jours et des nuits (2001), qui a fait l’objet d’une série télévisée sur France 3, avec Stefan Freiss et Caterina Murino. Sa fresque en trois volumes Inch’Allah (2010-2016) dépeint le Moyen-Orient des XXe et XXIe siècles, par l’intermédiaire de familles ballottées par les tourments de l’actualité

Bonne lecture !

Pour aller plus loin avec « La plus secrète mémoire des hommes »

 

Sampsa Peltonen et Mohamed Mbougar Sarr ©https://twitter.com/PSampsa/status/1587468010436153344
La plus secrète mémoire des hommes

Lors du dernier Atelier lecture nous avons été rejoint par  Sampsa Peltonen l’un des traducteurs du livre de Mohamed Mbougar Sarr en finnois.

Nous avons  pu discuter du métier de traducteur mais surtout de la difficulté de traduire un tel roman.
Un échange passionnant et nous remercions Mr Peltonen de nous avoir accordé du temps.

Nous espérons qu’il participera de nouveau à l’Atelier lecture des Francophones d’Helsinki !

Club lecture francophone