Olivier Truc, Les sentiers obscurs de Karachi

Je rencontré de nouveau le romancier et journaliste français Olivier Truc samedi 29 juillet à la librairie – café « Mots et merveilles » de Gignac, petite commune de l’Hérault, située près de Montpellier.

Il y était venu présenter son dernier roman policier paru en octobre de l’année dernière, roman qui ne se déroule pas cette fois-ci en Laponie, mais en France et au Pakistan. L’intrigue centrale des « Sentiers obscurs de Karachi » est l’attentat meurtrier du 8 mai 2022 contre les ingénieurs français de la Direction des constructions navales (DCN).

J’ai acheté immédiatement le roman et lui ai fait dédicacer pour l’atelier lecture. J’en ai profité pour lui demander s’il était d’accord pour refaire un atelier-vidéo avec nous ayant pour thème cette fois-ci son dernier roman, comme en novembre 2021 pour « Le détroit du loup », son deuxième roman de la quadrilogie consacrée à police de rennes. Et il a dit oui ! 😍

J’ai lu immédiatement le livre pour respecter la consigne de l’atelier « Chacun propose en fin de saison pour le programme de la saison suivante les œuvres littéraires qu’il a particulièrement aimé » et j’ai été tout de suite conquis. Il est maintenant au programme de janvier 2024.

Les Sentiers obscurs de Karachi, Olivier Truc

C’est un roman de 272 pages, qui se lit facilement. On y retrouve la « patte » habituelle de l’auteur, une documentation préalable sans faille qui donne une authenticité forte à ces récits.

Dans cette aventure, il y a probablement aussi une part autobiographique. Grâce à l’ambassade de France et à l’Alliance française de Karachi, Olivier Truc, auteur de roman et journaliste a été en résidence d’écriture au Pakistan en 2016, en marge du Festival de littérature de Karachi.

Olivier Truc est né à Dax. Journaliste, il démarre au quotidien régional Midi libre en 1986 et vit depuis 1994 à Stockholm où il est le correspondant du Monde. Spécialiste des pays nordiques et baltes, il est aussi documentariste.

Il est l’auteur de L’Imposteur, du Cartographe des Indes boréales, et de la série sur la police des rennes : Le Dernier Lapon (prix des lecteurs Quais du Polar et prix Mystère de la critique), Le Détroit du Loup, La Montagne rouge et Les Chiens de Pasvik.

4ème de couverture

En 2002, à la sortie d’un hôtel à Karachi, un attentat à la bombe a coûté la vie à 14 personnes, dont 11 ingénieurs français travaillant à la mise au point d’un sous-marin acheté par le gouvernement pakistanais. Toutes les victimes venaient de la base navale de Cherbourg.

Vingt ans après, un jeune journaliste localier proche de l’un des ingénieurs rescapés de l’attentat décide de mener une véritable investigation sur les coupables. Une enquête menée par les Français a certes révélé les probables pots-de-vin ayant servi au financement de la campagne de Balladur, mais tout s’est arrêté là. Les victimes ont été abandonnées.

Le journaliste trouve à Karachi de l’aide auprès d’une jeune lieutenante pakistanaise et d’un homme droit, fidèle aux valeurs du travail bien fait et de la loyauté. Mais il progresse dans une jungle de mensonges politiques avant de s’apercevoir que la vérité de Karachi ne se trouve pas dans les journaux mais peut-être dans les poèmes que tous récitent.

Des personnages attachants et une enquête rigoureuse nous plongent dans les mystères de la ville de Karachi, mais nous dévoilent aussi les luttes de pouvoir régionales et syndicales en France. Un thriller remarquable, furieusement décoiffant, au rythme addictif.

Choix des livres 2023-2024 🗓

Bibliothèque centrale d’Helsinki Oodi – Helsingin keskustakirjasto Oodi

Le prochain atelier lecture se tiendra :

Le jeudi 4 mai 2023 à 17h heure d’Helsinki

Pendant cet atelier nous choisirons ensemble les livres au programme 2023 -2024 de notre club de lecture.

La participation à l’atelier lecture virtuel des francophones d’Helsinki est ouverte à tous. Vous pouvez présenter des livres francophones que vous avez déjà lus et vos arguments nous permettront de faire ensemble la sélection.

Si possible, présentez :

  • des œuvres récentes de moins de 10 ans et qui existent en numérique,
  • des romans de préférence, de moins de 600 pages si possible.

Si vous ne l’avez pas encore fait, proposez vos romans dans les commentaires de cet article.  Titre de l’ouvrage, auteur et quatrième de couverture sont les bienvenus.

Inscrivez-vous ci-dessous pour recevoir le lien Skype de l’atelier.

À jeudi 4 mai !

Atelier lecture du 27 avril 🗓

Jeudi 27 Avril 2023 – 17h00 →18h30 :

La porte des larmes – Abraham Verghese  (764p)
Roman proposé par Ioulia

« J’ai lu ce livre il y a quelques années et il m’a laissé une impression inoubliable. Ce livre a tout ce que j’aime : la narration détaillée d’une histoire de famille qui se passe dans un pays du continent africain et, l’auteur étant médecin, beaucoup de détails dans le domaine médical ce qui s’avère instructif ».

Nés de l’union secrète d’une ravissante religieuse indienne et d’un chirurgien britannique en poste à Addis-Abeba, les jumeaux Marion et Shiva sont livrés à eux-mêmes après la mort en couches de leur mère et la disparition de leur père. Adoptés par un couple de médecins, ils passent une enfance heureuse, unis comme les doigts de la main. Les deux frères atteignent l’âge adulte alors que la révolution couve en Ethiopie. C’est cependant l’amour – leur amour pour une même femme – et non la politique qui va les déchirer, forçant Marion, fraîchement diplômé de médecine, à fuir sa patrie pour l’Amérique. Mais, rattrapé par le passé qui menace de le détruire, le jeune homme doit remettre sa vie entre les mains des deux hommes en qui il pensait avoir le moins confiance : le père qui l’a abandonné, et le frère qui l’a trahi. Roman épique traversant continents et générations, La Porte des larmes est une inoubliable histoire d’amour et de trahison, de compassion et de rédemption, d’exil et d’appartenance, qui se déploie sur cinq décennies et fait halte en Inde, en Ethiopie et aux Etats Unis.

Attention : Le lien Skype est le même que celui du 30 mars, il est indiqué dans le lien de participation ci-dessous.

Bonne lecture

Vos romans pour 2023 – 2024 🗓

Bonjour à toutes et tous !

Le jeudi 4 mai 2023, c’est à dire dans moins de cinq semaines, se tiendra la réunion de sélection des livres à lire pour la session 2023 -2024 de notre club de lecture.

La participation à l’atelier lecture est ouverte à tous. La possibilité de proposer des livres pour la saison 2023-2024 est ouverte à toutes celles et ceux qui ont déjà participé régulièrement à l’atelier lecture et qui souhaitent continuer d’y participer.

Vous pouvez présenter plusieurs livres, il n’y a pas de limite. Mais il est impératif que vous les ayez déjà lus car vous devrez nous expliquer pendant la réunion pour quels motifs vous nous les proposez ! Vos arguments nous permettront de faire notre sélection collégiale.

Quelques critères restrictifs à respecter si possible :

  • des œuvres récentes de moins de 10 ans et qui existent en numérique en français,
  • des romans de préférence en évitant les brulots trop clivants,
  • 300 pages devrait être la moyenne, ne pas dépasser 600 pages !

Vos propositions de romans devront être faites dans les commentaires de cet article.  Vous indiquerez le titre de l’ouvrage, son auteur et ajouterez la quatrième de couverture ou un commentaire succin afin de présenter le livre.

Les dates et horaires des ateliers lectures de la session 2023 -2024 seront définis lors de l’atelier de rentrée qui se tiendra probablement le jeudi 24 aout 2023 à 17h00 (à confirmer) pour être adaptés aux obligations parentales de la nouvelle année scolaire 😉

Atelier lecture du 9 mars et son « After » 🗓

Jeudi 9 mars à partir de 17h00, heure d’Helsinki

Les Mots immigrés – Erik Orsenna-Bernard Cerquiglini 

Livre proposé par Hélène. Ci-dessous son commentaire

J’ai lu plusieurs livre de cet auteur, et encore une fois, la curiosité m’a poussé à me procurer ce livre. Malgré sa petite taille, il est d’une grande richesse. On en apprend énormément en quelques lignes sur l’origine de notre langue.

Sans détours donc, ce livre est à lire si nous aimons le français. Selon Erik Orsenna, la langue française est plus menacée par le globish que par les mots arabes dont la langue française est truffée.
lire la suite…

Le cartographe des Indes boréales – Olivier Truc

Livre que j’ai proposé, une fiction historique, une romance historique et un récit d’aventure.

Un extraordinaire roman d’aventures, porté par un héros courageux, dans l’Europe tourmentée des guerres de religion et de l’Inquisition. On embarque sans hésiter pour le Grand Nord du monde.

Ce roman, de part la qualité de ses sources historiques concernant la colonisation de la Laponie par les évangélistes luthériens suédois est incontournable pour toute personne vivant au nord de l’Europe et désirant en savoir plus sur l’unique peuple autochtone européen, celui des Samis.

Les amateurs de la série de romans d’Olivier Truc « La police des rennes » dont les deux enquêteurs fétiches, Klemet Nango le same et Nina Nansen son équipière, se déplacent à travers tous les pays européens de l’Arctique, découvriront dans cette épopée qui décrit la colonisation, de très nombreuses références à des lieux, des artefacts ou des événements rencontrés au cours des enquêtes policières quatre siècles plus tard.
lire la suite…

Inscrivez-vous ci-dessous pour recevoir le lien Skype pour l’atelier et son « After » 😉

Bonnes lectures !

Et si on faisait un « After » ?

Salut les ami(e)s !

Au tout début du dernier atelier lecture, à une question que j’avais soulevé sur notre futur fonctionnement, la majorité des participant(e)s ne souhaitaient pas changer la formule actuelle, c’est à dire des ateliers mensuels virtuels d’une heure et demie dont les livres au programme suivent une liste, prédéfinie par les participants habituels de l’année en cours pour l’année scolaire suivante.

Plusieurs personnes qui n’avaient pas participé à cette discussion du début et avaient rejoint en cours de route l’atelier de février sont restées en liaison Skype à la fin de celui-ci pour discuter, par plaisir, de tout et de rien. Au cours de l’échange, nous sommes tous tombés d’accord qu’il manquait les papotages amicaux pré et post atelier des réunions passées en présentiels, autour d’un thé ou d’un café.

C’est de cet échange qu’est venue l’idée commune d’un « After » virtuel permettant à ceux qui n’avaient pas lu le livre au programme et qui ne souhaitaient pas en connaitre la fin de venir nous rejoindre quand même après l’atelier lecture, pour papoter littérature, présenter d’autres livres lu et aimés.. (ou pas) et bien sûr de tout autre sujet d’actualité évidemment, un « After » café littéraire virtuel convivial en quelque sorte.

Nous allons tester cette idée à la fin du prochain atelier lecture du 9 mars à partir de 18h30, heure d’Helsinki. Lors de l’article de rappel pour cet atelier de mars qui sera publié dimanche prochain, il y aura un nouveau formulaire d’inscription proposant cette option « d’After ». Merci de le ré-emplir si vous êtes intéressé(e)s.

A bientôt !

 

Atelier lecture du 12.01.23 🗓

jeudi 12 Janvier
à partir de 17h00, heure d’Helsinki
J’ai couru vers le Nil – Alaa Al-aswany

(édition française Actes Sud, septembre 2018)

Pourquoi ce livre ?

Le choix de ce livre a d’abord cherché à respecter les critères retenus par les participants de l’atelier pour le programme lectures de l’année 2022-2023, à savoir :

  1. un roman publié il y a moins de 10 ans
  2. un roman qui nous fasse découvrir d’autres univers que celui du paysage français
  3. un roman de moins de 600 pages
  4. un roman que nous avons déjà lu et que nous proposons en connaissance de cause.
J’ai couru vers le Nil © Actes Sud

Je me suis donc orientée vers les romans de littérature étrangère que j’avais pu lire récemment et c’est ainsi que j’ai pensé à J’ai couru vers le Nil d’Alaa Al-aswany traduit en français en 2018 et sorti en poche l’année suivante. Ayant habité au Caire pendant 2 ans, de 2014 à 2016, les événements de la place Tahrir de 2011 étaient encore bien présents dans les esprits à l’époque de notre séjour, non seulement dans les récits que nous en faisaient les personnes que nous avons rencontrées mais aussi dans la vie quotidienne avec les restrictions de déplacements, les consignes de sécurité à respecter, les alertes à la bombe, etc.

Lorsque j’ai lu le roman en France pendant l’été 2020, récits, souvenirs et compréhension / interprétation personnelle des événements ont resurgi avec une telle justesse et une telle acuité que je l’ai dévoré en 3 jours. En proposant le livre pour cet atelier, je me suis demandé comment celui-ci serait accueilli par un lectorat n’ayant pas vécu en Egypte et j’ai hésité à le mettre sur la liste. Aucun autre auteur lu récemment ne m’ayant autant tenu en haleine, je me suis décidée. C’est donc avec une impatience certaine – mêlée toutefois de crainte et d’incertitude – que j’attends d’entendre vos impressions de lecture, quelles qu’elles soient, puisque vous aurez plus probablement lu le roman avec une autre subjectivité que la mienne, avec d’autres biais de perception.

Place Tahir le 29.07.2011 © Wikipedia
Résumé :

Le Caire, 2011. La mobilisation populaire est à son comble sur la place Tahrir. Dans la foule se croisent et se lient des individus de tous bords. Autour de Dania et de Khaled, qui vivent un amour impossible, gravite une galaxie de personnages issus des diverses réalités de l’Égypte moderne : un grand bourgeois copte, ardent jouisseur converti en fervent militant, un ancien communiste désabusé, une présentatrice télé érigée en parangon de vertu… Chacun incarne une facette de cette révolution qui marque un point de rupture dans leur destinée et dans celle de leur pays.

Espoir, désir, hypocrisie, répression, Alaa El Aswany assemble ici les pièces de l’histoire égyptienne récente, frappée au coin de la dictature, et convoque le souffle d’une révolution qui fut aussi la sienne.

Dix ans après les printemps arabes, le renouveau espéré n’a pas eu lieu. En Égypte, la répression est plus féroce que jamais. Mais l’aspiration à des changements radicaux demeure, impérissable.

A propos de l’auteur :

Né en 1957, Alaa El Aswany est l’un des écrivains les plus célèbres du monde arabe. Son premier roman «L’Immeuble Yacoubian», publié en 2006, est devenu un véritable phénomène éditorial international. Romancier, nouvelliste, essayiste, il est traduit en une trentaine de langues et a reçu une quinzaine de prix littéraires.

Chroniqueur engagé, il défend ardemment les valeurs de la démocratie dans de nombreux articles parus dans la presse égyptienne et internationale. Il est l’un des membres fondateurs du mouvement d’opposition « Kifaya » (Ça suffit).

En 2011, il a pris une part active au Printemps arabe et participé au mouvement de la place Tahrir. Cette expérience lui a inspiré son roman «J’ai couru vers le Nil», publié en français en 2018 et vendu à près de 30.000 exemplaires mais interdit, selon l’écrivain, dans tous les pays arabes sauf la Tunisie, le Maroc et le Liban.

Alaa El Aswany vit aujourd’hui aux États-Unis où il enseigne la littérature.

A écouter :

Texte rédigé par Marie qui n’était pas en mesure d’écrire directement sur le blog

L’atelier se déroulera comme d’habitude en virtuel via Skype. Bonne lecture et au plaisir de vous revoir jeudi 12 Janvier !

Une liseuse pour la planète !

Mon petit billet d’humeur à un mois de Noël 😉

L’Ademe, l’agence de la transition écologique française, vient de publier une analyse des bilans environnementaux de la digitalisation.

«… Pour le service culturel « lire un livre », la lecture d’un roman de 300 pages format papier a, de prime abord, l’impact environnemental le plus faible sur l’ensemble des indicateurs pris en compte (ressources, émissions de CO2…).

Toutefois, pour un usage de plus de 10 lectures par an, utiliser une liseuse numérique a des impacts sur le changement climatique plus faibles que de lire sur format papier (dans l’hypothèse où les livres papiers sont neufs et jamais réutilisés). Dans l’hypothèse où chaque livre est réutilisé au moins 2 fois, la liseuse n’a un impact environnemental moindre qu’au-delà de 20 lectures par an… »

Liseuse avec fonction bloc-notes

Cela ne prend en compte que l’édition de livres neufs. Mais pour tous les ouvrages qui ne sont plus soumis aux droits d’auteur, je suis persuadé que la liseuse est encore plus avantageuse, notamment grâce aux projets de numérisation des livres du domaine public comme Gutenberg.

Bon nombre de lecteurs et lectrices que je connais en Finlande ou en France restent encore très attachées aux livres papier alors que ces personnes utilisent en permanence ordinateurs, tablettes et smartphones. J’ai remarqué que les arguments donnés pour expliquer cet attachement sont souvent l’odeur et le toucher.

Cet argumentaire sensuel de l’odeur et du toucher me fait penser au développement des sens chez le jeune enfant. Le livre papier serait-il en fait un doudou transitionnel discret rappelant le moment privilégiée de la lecture du soir avec maman ou papa ? 🤔

J’ai personnellement jeté directement à la poubelle mon nounours éventré vers l’âge de six ou sept ans, suite à une bagarre avec ma sœur, sans conséquences psychologiques graves, du moins en apparence et à ma connaissance. 😂

Je pense que c’est peut-être l’aspect doudou-free de ma personnalité qui m’a fait adopter très rapidement les liseuses avec écran e-link, après une utilisation peu convaincante des livres numériques sur ordinateur, un poil meilleure sur tablette ou smartphone récent du fait de leur mobilité. S’il n’y a ni l’odeur ni le touché du livre papier, l’aspect visuel de l’écran d’une liseuse reste comparable au papier, même au soleil sur la plage, un tiers de doudou sauf. 😜

Le confort apporté par cet outil est rapidement tellement évident qu’il est très difficile, voire impossible de revenir en arrière, surtout si l’on est plutôt boulimique en matière de lecture. Je ne décrirai pas les divers avantages d’une liseuse numérique pour vous laisser la primeur de les découvrir vous même 😉 . Si vous voulez en savoir plus, il y a plein d’articles à ce sujet sur la toile

Les jours sont probablement comptés pour le livre papier quand on voit l’explosion des nouveaux auteurs sur les supports dématérialisé comme Amazon. Ces auteurs sont de fait auto-éditeurs et s’affranchissent des refus parfois incompréhensibles des éditeurs établis, dont certains constituent un véritable monopole (lobby, maf.. ?) qui se goinfre au passage sans véritable justification.

Si le toucher du papier vous est indispensable, sachez que le coût d’impression d’un livre numérique en broché de 110 à 828 pages n’est que de 2,5€ à l’unité chez Amazon. Quand un auteur touche rarement plus de 1€ de droits par livre chez nos chers éditeurs du « monopole » (dans le sens pécuniaire du terme), on se demande comment ils peuvent justifier sans rire le prix de 20 à 25€ pour les nouveautés, sachant que plus de 90% des livres sont vendus en grandes surfaces ou sur internet ?

Le piratage illégal quasi immédiat de ces nouveaux livres édités par le « monopole », au détriment malheureusement des auteurs, se produit parce qu’à l’ère du numérique et de l’impression Offset, il est totalement déraisonnable de proposer des livres à ces prix là, en outre non prêtables et non échangeables pour les numériques, à cause de leur verrous imposés par ces éditeurs (DRM).

L’Ademe a « oublié » d’indiquer ce petit détail dans son comparatif quand elle parle dans sa deuxième hypothèse de réutiliser deux fois le livre papier ! Avec un livre numérique sans DRM ou déplombé, le calcul revient probablement à la première hypothèse, c’est à dire au seuil de 10 livres par an.

Avec un prix inférieur ou égal à 5€ pour un livre numérique, même sans DRM, aucun lecteur passionné ne cherchera de solution illégale, par respect pour les auteurs. En 2019, un quart des français lisaient plus de 20 livres par an, et 40% entre 5 et 19. Pour les grands lecteurs, le budget en numérique s’ils se fournissent sur Amazon hors « monopole » mais aussi se tournent vers les livres électroniques du domaine public francophone va rarement dépasser les 100€ par an 😉

S’ils choisissent les nouveautés publiés par le « monopole », c’est pas loin de 600€ par an qu’il faut sortir de leurs poches, dont moins de 30€ (5%) reviendront à l’ensemble des auteurs ! Il est facile de calculer le budget pour les très grand lecteurs qui lisent un livre ou plus par semaine !

En France, on a la même dépense que l’on achète un livre papier ou un livre numérique, car ce lobby (un autre nom encore moins sympathique serait certainement plus approprié) a imposé des prix identiques pour ces deux formes de publication, démontrant ainsi que le prix d’un livre n’a aucun rapport avec son coût d’édition ni avec le paiement des droits d’auteur.

Vous qui aimez (beaucoup) lire, c’est le moment d’abandonner vos doudous papiers ! Noël est une occasion idéale. Franchissez le pas et offrez-vous une liseuse, ne serait-ce que pour relire gratuitement les classiques ! Et maintenant, vous savez que vous défendrez également la planète 😉

Bonnes lectures à toutes et tous !

Atelier lecture du 06.10.22 🗓

Chanson douce de Leila Slimani

le jeudi 6 octobre à partir de 17h00, heure d’Helsinki

Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l’affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu’au drame.

À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c’est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l’amour et de l’éducation, des rapports de domination et d’argent, des préjugés de classe ou de culture.

Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.

Inspirée de l’affaire Yoslinn Ortega qui fit la une des journaux de l’époque. Continuer la lecture de « Atelier lecture du 06.10.22 🗓 »

Programme de l’Atelier lecture 2022-2023

Voici le programme de lecture que nous avons choisi pour la prochaine saison 2022 – 2023.

Bonnes lectures !

  • 25.08.22 : Le chat qui voulait sauver les livres – Sosuke Natsukawa
  • 15.09.22 : L’anomalie – Hervé Le Tellier
  • 06.10.22 : Chanson douce – Leila Slimani
  • 03.11.22 : Code 612 Qui a tué le Petit Prince ? – Michel Bussi
                     Les abeilles grises – Andrei Kourkov
  • 08.12.22 : La plus secrète mémoire des hommes – Mohamed Mbougar Sarr
  • 12.01.23 : J’ai couru vers le Nil – Alaa Al-Aswany
  • 09.02.23 : Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en a qu’une – Raphaëlle Giordano
  • 09.03.23 : Les Mots immigrés – Erik Orsenna
                     Le cartographe des Indes boréales – Olivier Truc
  • 30.03.23 : En censurant un roman d’amour iranien – Shahriar Mandanipour
  • 27.04.23 : Choix des livres de la saison 2023-2024
  • 04.05.23 : La porte des larmes – Abraham Verghese

Détail du programme

Jeudi 25 Août 2022 – 17h00 →18h30 :

Le chat qui voulait sauver les livresSosuke Natsukawa (Marie-Noelle) 248p

Une ode merveilleuse à la lecture et à l’imagination faisant écho au Petit Prince…
Rintarô Natsuki, lycéen flegmatique, est sur le point de fermer la librairie héritée de son grand-père quand il reçoit une visite inattendue. Au milieu des livres, il découvre un gros chat brun tigré, un chat qui parle ! Et ce félin exprime une requête plutôt inhabituelle : il demande – ou plutôt exige – l’aide de l’adolescent pour aller sauver des livres.
Le monde serait en effet peuplé de livres solitaires, non lus et mal aimés que le chat et Rintarô se doivent de libérer de leurs propriétaires négligents.
Le duo atypique se lance alors dans une quête périlleuse au cœur de labyrinthes extraordinaires…

Jeudi 15 Septembre 2022 – 17h00 →18h30 :

L’anomalieHervé Le Tellier  Goncourt 2020 (Hélène) 416p

« Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension. »
En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris – New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte.
Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai.
Roman virtuose où la logique rencontre le magique, ‘L’Anomalie’ explore cette part de nous-même qui nous échappe.

Jeudi 6 Octobre 2022 – 17h00 →18h30 :

Chanson douceLeila Slimani Goncourt 2016 (Hélène) 256p

Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l’affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu’au drame.
À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c’est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l’amour et de l’éducation, des rapports de domination et d’argent, des préjugés de classe ou de culture.
Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.

Jeudi 3 Novembre 2022 – 17h00 →18h30 :

Code 612 Qui a tué le Petit Prince ?Michel Bussi (Sophie) 235p

« Qui mieux que Michel Bussi pour imaginer une enquête passionnante sur le mystère et les ombres du Petit Prince et de son créateur Saint-Exupéry ? Roman à clé, jeu de piste, hommage, Code 612 Qui a tué le Petit Prince? célèbre les 75 ans du Petit Prince. Un livre indispensable pour les amoureux du conte et de son auteur.
Avec la signature Bussi : ludique, poétique, surprenante. »

« Il est le livre le plus traduit au monde, après la Bible, et l’un des plus vendus, conte étrange et fascinant.
Il est l’incarnation universelle de l’enfance, petit garçon blond, mordu mortellement par un serpent…
Mais la vérité est-elle aussi simple ? S’est-on vraiment déjà posé la question :  » Qui a tué le Petit Prince ?  » Saint-Exupéry n’aurait-il pas dissimulé l’identité de l’assassin dans son roman, lui dont la mort, quelques mois après la parution de son livre, reste tout aussi mystérieuse ?
Code 612. Qui a tué le Petit Prince ? passe en revue hypothèses, coupables et mobiles, pour enfin révéler la vérité stupéfiante sur le secret de Saint-Exupéry, et de son double de papier.
Si vous décidez de la croire… »

Les abeilles grisesAndrei Kourkov (Marie de B) 400p

Dans un petit village abandonné de la « zone grise », coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte :
Sergueïtch et Pachka. Ennemis d’enfance, désormais seuls habitants de ce no man’s land, ils sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer. Et cela, malgré des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Sergueïtch sympathise avec un soldat ukrainien qui lui rend des visites furtives ; Pachka fréquente en cachette ses « protecteurs russes » pour se procurer des denrées alimentaires.
Leurs conditions de vie sont rudimentaires : charbon pour se chauffer, conserves pour se nourrir, bougies récupérées dans une église détruite pour s’éclairer. Les journées monotones de Sergueïtch sont cependant animées de rêves visionnaires et de souvenirs. Ce qui lui importe avant tout, ce sont ses abeilles. Apiculteur dévoué, il croit en leur pouvoir bénéfique qui autrefois attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances de « thérapie curative ». Alors que l’hiver les abeilles demeurent dans sa grange, à l’abri du froid et des bombardements, il décide, le printemps venu, de leur chercher un endroit plus calme. Ses six ruches chargées sur la remorque de sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part à l’aventure. Mais même au cœur des douces prairies fleuries de l’Ukraine de l’ouest et le silence des montagnes de Crimée, le grand frère russe est là, qui surveille…

Jeudi 8 Décembre 2022 – 17h00 →18h30 :

La plus secrète mémoire des hommesMohamed Mbougar Sarr (Marie Noëlle) 448p

Un magistral roman d’apprentissage, une saisissante enquête sur les traces d’un mystérieux auteur menée par un jeune écrivain africain à Paris En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le Labyrinthe de l’inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de  » Rimbaud nègre « , depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s’engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T. C. Elimane, où il affronte les grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l’Argentine, quelle vérité l’attend au centre de ce labyrinthe ? Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l’accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s’observent, discutent, boivent, font beaucoup l’amour, et s’interrogent sur la nécessité de la création à partir de l’exil. Il va surtout s’attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda… D’une perpétuelle inventivité, La plus secrète mémoire des hommes est un roman étourdissant, dominé par l’exigence du choix entre l’écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face-à-face entre Afrique et Occident. Il est surtout un chant d’amour à la littérature et à son pouvoir intemporel.

Mohamed Mbougar Sarr, né en 1990 au Sénégal, travaille actuellement à une thèse de doctorat à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Son premier roman, Terre ceinte (Présence africaine, 2015), a reçu le prix Ahmadou-Kourouma, puis le Grand Prix du roman métis de Saint-Denis-de-la-Réunion. Il a ensuite publié Silence du choeur (Présence africaine, 2017, Prix Littérature-Monde – Etonnants Voyageurs 2018) et De purs hommes (Philippe Rey, 2018).

Jeudi 12 Janvier 2023 – 17h00 →18h30 :

J’ai couru vers le NilAlaa Al-Aswany (Marie) 512p

Roman traduit de l’arabe (Egypte) par Gilles Gauthier. À travers les péripéties politiques et intimes d’une palette de personnages tous liés les uns aux autres, du chauffeur au haut gradé, de la domestique musulmane au bourgeois copte, El Aswany livre le roman de la révolution égyptienne, une mosaïque de voix dissidentes ou fidèles au régime, de lâchetés ordinaires et d’engagements héroïques.
Plus d’infos ici : https://www.franceculture.fr/oeuvre/jai-couru-vers-le-nil-0
Le Caire, 2011. Alors que la mobilisation populaire est à son comble sur la place Tahrir, Asma et Mazen, qui se sont connus dans une réunion politique, vivent leurs premiers instants en amoureux au sein d’une foule immense. Il y a là Khaled et Dania, étudiants en médecine, occupés à soigner les blessés de la manifestation. Lui est le fils d’un simple chauffeur, elle est la fille du général Alouani, chef de la Sécurité d’État, qui a des yeux partout, notamment sur eux. Il y a là Achraf, grand bourgeois copte, acteur cantonné aux seconds rôles, dont l’amertume n’est dissipée que par ses moments de passion avec Akram, sa domestique. Achraf dont les fenêtres donnent sur la place Tahrir et qui, à la suite d’une rencontre inattendue avec Asma, a été gagné par la ferveur révolutionnaire. Un peu plus loin, il y a Issam, ancien communiste désabusé, victime de l’ambition de sa femme, Nourhane, présentatrice télé, prête à tout pour gravir les échelons et s’ériger en icône musulmane, qu’il s’agisse de mode ou de mœurs sexuelles.
Chacun incarne une facette de cette révolution qui marque un point de rupture, dans leur destinée et dans celle de leur pays. Espoir, désir, hypocrisie, répression, El Aswany assemble ici les pièces de l’histoire égyptienne récente, frappée au coin de la dictature, et convoque le souffle d’une révolution qui est aussi la sienne. À ce jour, ce roman est interdit de publication en Égypte.
Né en 1957 dans la vallée du Nil, Alaa El Aswany exerce le métier de dentiste au Caire, en parallèle d’une carrière de chroniqueur et de romancier traduit dans le monde entier. Après le célèbre Immeuble Yacoubian, porté à l’écran par Marwan Hamed, paru en 2006, Actes Sud a publié Chicago (2007), J’aurais voulu être égyptien (2009), Chroniques de la révolution égyptienne (2011) et Automobile Club d’Égypte (2014).

Jeudi 9 Février 2023 – 17h00 →18h30 :

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en a qu’uneRaphaëlle Giordano (Claire) 256p

–  » Vous souffrez probablement d’une forme de routinite aiguë.
– Une quoi ?  »

Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps : elle fonce et repart à la conquête de ses rêves…

» Un roman tendre, drôle et divertissant qui pourra vous aider à prendre votre envol pour une nouvelle vie. À lire au plus vite car on n’en a qu’une !  » Christophe Mangelle – Metronews

Jeudi 9 Mars 2023 – 17h00 →18h30 :

Les Mots immigrésErik Orsenna-Bernard Cerquiglini (Hélène) 120p

À l’heure où revient le débat sur l’identité, avec des opinons opposées de plus en en plus violentes, Erik Orsenna a voulu, par la voie du conte commencée avec sa Grammaire est une chanson douce, raconter l’histoire de la langue française. Pour une telle ambition, le savoir lui manquait. Bernard Cerquiglini, l’un de nos plus grands linguistes et son ami de longue date, a bien voulu lui apporter ses lumières aussi incontestées que malicieuses.

Et nous voilà partis, deux millénaires en arrière, chez nos ancêtres les Gaulois dont les mots sont bientôt mêlés de latin, puis de germain. Avant l’arrivée de mots arabes, italiens, anglais… Un métissage permanent où chaque langue s’enrichit d’apports mutuels.

Jusqu’à ce que déferle une vague de vocables dominateurs nés de la mondialisation économique et inventés pour son service. Ce globish aura-t-il raison de la diversité linguistique, aussi nécessaire à nos vies que cette biodiversité dont nous avons appris à reconnaître l’importance capitale, et la fragilité ? Et si les mots immigrés, c’est à dire la quasi-totalité des mots de notre langue, s’ils décidaient de se mettre un beau jour en grève ? Ce jour-là, les apôtres de cette illusoire pureté nationale deviendraient muets. Il n’est pas interdit d’en rêver…

Le cartographe des Indes boréalesOlivier Truc (Daniel) 640p

Dans le genre Fiction historique, Romance historique, Récit d’aventure

Stockholm, 1628.
Alors que le magnifique Vasa s’enfonce dans les eaux sombres du Mälaren, Izko est témoin d’une scène étrange : un homme est tué, une femme en fuite met au monde un enfant. Elle fait un geste. Malédiction ou prémonition ?
Comme tous les jeunes Basques, Izko rêvait de chasse à la baleine dans les eaux glacées des confins du monde sur les pas de son père, un harponneur de légende. Mais une force mystérieuse a changé le cours de son destin, le vouant au service de Dieu et du roi : il sera espion de Richelieu.
Après avoir étudié la cartographie à Lisbonne et Stockholm, Izko part explorer les Indes boréales, où les Suédois espèrent trouver des mines d’argent pour financer leurs guerres tandis que des pasteurs fanatiques convertissent les Lapons par la force.
Tenu par un terrible chantage, Izko devra frôler mille morts, endurer cent cachots pour conjurer le sort et trouver sa liberté, aux côtés des Lapons fiers et rebelles et d’une femme qui l’a toujours aimé.
Un extraordinaire roman d’aventures, porté par un héros courageux, dans l’Europe tourmentée des guerres de religion et de l’Inquisition. On embarque sans hésiter pour le Grand Nord du monde.

Ce roman, de part la qualité de ses sources historiques concernant la colonisation de la Laponie par les évangélistes luthériens suédois est incontournable pour toute personne désirant en savoir plus sur le peuple autochtone des samis.

Jeudi 30 Mars 2023 – 17h00 →18h30 :

En censurant un roman d’amour iranienShahriar Mandanipour (Claire) 448p

Téhéran, de nos jours. Comment un garçon et une fille peuvent-ils se rencontrer et vivre une histoire d’amour alors que la République islamique a instauré une rigoureuse séparation des sexes ? Comment publier un roman d’amour, alors que l’impitoyable censeur pourchasse la moindre allusion érotique ? Sara et Dara s’aiment par messages codés inscrits dans des livres empruntés à la bibliothèque, par téléphone ou par ordinateur interposé et au cours de promenades dans les rues en jouant à cache-cache avec les oppresseurs.
Avec un humour irrésistible, seule arme efficace face à la censure, et un recours immodéré à l’autodérision, Shahriar Mandanipour rédige sous nos yeux un poignant roman d’amour à la fois réaliste et fantastique, placé sous l’égide des grands poètes persans, des écrivains et des cinéastes occidentaux.
Loufoque et bouleversant, jubilatoire et tragique, En censurant un roman d’amour iranien réconcilie de façon magistrale Le Procès de Kafka, La Ferme des animaux d’Orwell, et les contes des Mille et Une Nuits.

L’œuvre de Shahriar Mandanipour a été récompensée en Iran bien que la censure ait interdit la publication de ses romans entre 1992 et 1997. Depuis 2006, il vit aux États-Unis où il enseigne à Harvard.

Jeudi 27 Avril 2023 – 17h00 →18h30 :

Réunion de sélection du programme de lecture 2023 – 2024

Jeudi 4 mai 2023 – 17h00 →18h30 :

La porte des larmesAbraham Verghese (Ioulia) 764p

Nés de l’union secrète d’une ravissante religieuse indienne et d’un chirurgien britannique en poste à Addis-Abeba, les jumeaux Marion et Shiva sont livrés à eux-mêmes après la mort en couches de leur mère et la disparition de leur père. Adoptés par un couple de médecins, ils passent une enfance heureuse, unis comme les doigts de la main. Les deux frères atteignent l’âge adulte alors que la révolution couve en Ethiopie. C’est cependant l’amour – leur amour pour une même femme – et non la politique qui va les déchirer, forçant Marion, fraîchement diplômé de médecine, à fuir sa patrie pour l’Amérique. Mais, rattrapé par le passé qui menace de le détruire, le jeune homme doit remettre sa vie entre les mains des deux hommes en qui il pensait avoir le moins confiance : le père qui l’a abandonné, et le frère qui l’a trahi. Roman épique traversant continents et générations, La Porte des larmes est une inoubliable histoire d’amour et de trahison, de compassion et de rédemption, d’exil et d’appartenance, qui se déploie sur cinq décennies et fait halte en Inde, en Ethiopie et aux Etats-Unis.

 

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