Café littéraire virtuel de fin de saison 2023-2024 🗓

Mercredi 15 mai 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris

Qu’est-ce qu’un café littéraire ?

 

 

La règle est simple :
– présenter un livre que l’on a lu récemment et bien aimé,
– en lire un extrait aux autres membres du Café.

Votre choix peut être une œuvre de littérature contemporaine française ou étrangère traduite en français, mais il n’y a pas d’interdit. Vous pouvez  choisir la littérature classique si c’est ce que vous aimez le plus.

Vous pouvez aussi vous jeter dans la fosse aux lions avec un texte que vous avez écrit et que vous souhaitez partager. « Écrivez ! Noircir le papier est idéal pour s’éclaircir l’esprit. » Cette citation d’Aldous Huxley, philosophe et écrivain de science-fiction, dont le roman « Le meilleur des mondes » est de plus en plus d’actualité, est bien connue des ateliers d’écriture qui la mettent en pratique.

Lors de ce dernier café de la saison 2023 -2024, nous choisirons également les dates et les horaires de la prochaine saison. 😉

Pour participer au café littéraire virtuel et recevoir le lien Skype, vous devez vous enregistrer ci-dessous.

Si vous ne pouvez pas participer, enregistrez-vous aussi en nous donnant vos préférences de jour et d’horaire pour la prochaine saison.


Programme de l’Atelier lecture 2024-2025

 

Programme de la saison 2024 – 2025

Voici le programme de lecture que nous avons choisi pour la prochaine saison 2023-2024. Les ateliers se feront toujours en virtuel, via Skype. Vous pouvez télécharger l’application ou vous connecter via votre navigateur. Un lien pour vous connecter vous sera envoyé par email après chaque inscription à l’atelier du mois. Si vous ne voulez pas être « spoilé », il est préférable d’avoir lu le roman avant, mais ce n’est pas impératif 😉

Bonnes lectures !

  • 18 sept. 2024 : Temps Glaciaires – Fred Vargas
  • 16 oct. 2024 : La Maison – Emma Becker
                            Heureux les heureux – Yasmina Reza
  • 20 nov. 2024 : Café littéraire
  • 18 déc. 2024 : La bibliothèque des rêves secrets – Michiko Aoyama
  • 15 jan. 2025 : Alors vous ne serez plus jamais triste – Baptiste Beaulieu
                            Les amants de Casablanca – Tahar Ben Jelloun
  • 12 fév. 2025 : Café littéraire
  • 12 mars 2025 : Les Virtuoses de la 5ème avenue – Joy Callaway
  • 9 avr. 2025 : Averroès ou le secrétaire du diable – Gilbert Sinoué
                          L’Oreille de Kiev – Andreï Kourkov
  • 7 mai 2025 : Choix des livres de la saison 2025-2026
  • 4 juin 2025 : Le Mathemagicien – Stéphane Chadeaux

Détail du programme

Mercredi 18 septembre 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Temps GlaciairesFred Vargas (Daniel)

« Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur sa table, s’inclinant dans son fauteuil. Il avait à peine fermé l’œil cette nuit, une de ses sœurs ayant contracté une pneumonie, dieu sait comment.

– La femme du 33 bis ? demanda-t-il. Veines ouvertes dans la baignoire ? Pourquoi tu m’emmerdes avec ça à 9 heures du matin, Bourlin ? D’après les rapports internes, il s’agit d’un suicide avéré. Tu as des doutes ?

Adamsberg aimait bien le commissaire Bourlin. Grand mangeur grand fumeur grand buveur, en éruption perpétuelle, vivant à plein régime en rasant les gouffres, dur comme pierre et bouclé comme un jeune agneau, c’était un résistant à respecter, qui serait encore à son poste à cent ans.

– Le juge Vermillon, le nouveau magistrat zélé, est sur moi comme une tique, dit Bourlin. Tu sais ce que ça fait, les tiques ? »

Le printemps s’annonça par un triolet de suicides. Une même signature laissée près des victimes, un étrange symbole en forme de guillotine. Pour le commissaire Adamsberg et ses adjoints Danglard et Retancourt, c’est le début d’une enquête débridée qui les conduira des arcanes d’une étrange société, férue des écrits de Robespierre, aux terres lointaines et embrumées d’Islande. Entre polar historique, tragédie et conte fantastique, Fred Vargas maîtrise à merveille le subtil équilibre des genres pour créer le sien, inimitable.

Mercredi 16 octobre 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris :

La MaisonEmma Becker (Daniel)

« J’ai toujours cru que j’écrivais sur les hommes. Je ne peux relire mes livres sans m’apercevoir que je n’ai jamais écrit que sur les femmes. Sur le fait d’en être une, et sur les milliers de formes que cela prend. […] Écrire sur les putes, qui sont une telle caricature de femmes, la nudité schématique de cet état, être une femme et rien que ça, être payée pour ça, c’est comme examiner mon sexe sous un microscope. Et j’en éprouve la même fascination qu’un laborantin regardant des cellules essentielles à toute forme de vie se multiplier entre deux lamelles de verre. »

Prix du roman des étudiants
France Culture – Télérama 2019
Prix Blù-Jean-Marc Roberts 2019
Prix du Roman News 2019

Emma Becker est née en 1988 dans les Hauts-de-Seine et vit à Berlin où, durant deux ans, elle a travaillé dans une maison close. Elle est écrivain. Aux Éditions Denoël, elle a publié Mr. (2011 ; J’ai lu, 2020) et Alice, à paraître chez J’ai lu.

« Emma Becker évite tous les pièges : ni angélisme ni leçons de morale. Elle n’encense pas la prostitution, ne passe sous silence ni sa misère, ni sa violence, ni ses dangers, ni sa tristesse. […] Elle livre son expérience avec une sincérité et une sensibilité extrêmes. »
Frédéric BeigbederLe Figaro Magazine

Heureux les heureuxYasmina Reza (Tanya)

Dans le 95, qui va de la place Clichy à la porte de Vanves, je me suis souvenue de ce qui m’avait enchaînée à Igor Lorrain. Non pas l’amour, ou n’importe lequel des noms qu’on donne au sentiment, mais la sauvagerie. Il s’est penché et il a dit, tu me reconnais ? J’ai dit, oui et non. Il a souri. Je me suis souvenue aussi qu’autrefois je n’arrivais jamais à lui répondre avec netteté.

– Tu t’appelles toujours Hélène Barnèche ?
– Oui.
– Tu es toujours mariée avec Raoul Barnèche ?
– Oui.

J’aurais voulu faire une phrase plus longue, mais je n’étais pas capable de le tutoyer. Il avait des cheveux longs poivre et sel, mis en arrière d’une curieuse façon, et un cou empâté. Dans ses yeux, je retrouvais la graine de folie sombre qui m’avait aspirée. Je me suis passée en revue mentalement. Ma coiffure, ma robe et mon gilet, mes mains. Il s’est penché encore pour dire, tu es heureuse ? J’ai dit, oui, et j’ai pensé, quel culot. Il a hoché la tête et pris un petit air attendri, tu es heureuse, bravo.

Mercredi 20 novembre 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Café littéraire

Qu’est-ce qu’un café littéraire ?
La règle est simple : presenter un livre que l’on a lu récemment et bien aimé, qu’il soit de littérature contemporaine ou non, française ou étrangère ou bien se jeter dans la fosse au lions avec un texte que l’on a écrit soi-même et en lire un extrait aux autres membres du Café. Le but est de partager son enthousiasme pour la littérature (et l’écriture pour les kamikazes 😜)
Les livres présentés lors de ces cafés serviront de vivier – mais pas que – au programme de l’année suivante 😉

Mercredi 18 décembre 2024 16h00 → 17h30 heure de Paris :

La bibliothèque des rêves secretsMichiko Aoyama (Marie)

Homme ou femme, jeune ou vieux, salarié ou retraité… ils sont cinq à franchir le pas de la petite bibliothèque tenue par Sayuri Komachi en plein coeur de Tokyo. Leur point commun: ils sont au croisement de leur vie. A chacun Sayuri Komachi, énigmatique bibliothécaire attentive aux autres, proposera un ouvrage totalement inattendu, bien loin de celui qu’ils croyaient être venus chercher.

Mais ce choix ne relève pas du hasard, ce livre se révèle comme le jalon qui leur permettra de changer de vie.

Sayuri Komachi dévoile à chaque lecteur le pouvoir de la lecture et l’importance qu’une personne attentive et à l’écoute peut avoir sur le destin de chacun d’entre nous.

Mercredi 15 janvier 2025 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Alors vous ne serez plus jamais tristeBaptiste Beaulieu (Lucie)

Un médecin qui a perdu le goût de vivre décide de mettre fin à ses jours. Il monte dans un taxi pour régler quelques affaires à l’hôpital et rencontre la conductrice, une vieille dame excentrique, qui possède le don de deviner le moment exact de la mort des gens. Elle lui propose de lui laisser 7 jours pour revenir sur sa décision. Il cède à sa proposition. L’ouvrage est paginé à rebours.

 

Les amants de CasablancaTahar Ben Jelloun (Amal)

A Casablanca, Nabile et Lamia forment un couple solide depuis plus de dix ans. Ils se sont connus à Paris, ont fait construire une maison et ont trois enfants. Jusqu’au jour où elle s’éprend de Daniel, un sulfureux collectionneur de femmes. Alternant les points de vue des deux protagonistes, ce roman explore la puissance du premier amour, les impasses du mariage et les ambivalences du désir.

Mercredi 12 février 2025 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Café littéraire

Mercredi 12 mars 2025 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Les Virtuoses de la 5ème avenueJoy Callaway (Claire)

À la croisée des Quatre Filles du docteur March et d’Edith Wharton.

New York, 1891.
Issue d’une famille pauvre mais raffinée, Virginia Loftin est la plus audacieuse d’une fratrie de quatre sœurs et d’un frère. Elle souhaite devenir une romancière célèbre malgré son sexe et épouser Charlie, son voisin et premier amour. Mais lorsque ce dernier demande la main d’une riche héritière, Ginny est désemparée. Elle s’isole et transforme leur histoire en roman, réécrivant sans cesse une fin plus heureuse. Un jour, elle est conviée à se rendre dans un salon d’artistes, tenu par John Hopper. Dans cette assemblée, Ginny redevient elle-même et s’épanouit sous les attentions du beau et énigmatique John. Jusqu’à ce que Charlie ressurgisse dans sa vie. Une vie où les désillusions et les sombres secrets se dévoilent peu à peu…

Mercredi 9 avril 2025 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Averroès ou le secrétaire du diableGilbert Sinoué (Claire)

L’autobiographie romancée du plus grand penseur du monde musulman. Considéré comme subversif tant par l’Église que par les théologiens musulmans, il est traité en paria et contraint de fuir sa ville natale, Cordoue. Après avoir vécu dans la clandestinité et la pauvreté, il meurt à 72 ans, haï de tous, en exil à Marrakech.

L’Oreille de Kiev Andreï Kourkov (Helena)

Kiev, 1919. La ville est tombée aux mains des bolcheviks en février et le nouveau pouvoir s’y met en place tant bien que mal alors que la guerre civile fait rage : la région est en proie à des combats opposant les troupes de l’indépendantiste ukrainien Petlioura, l’armée blanche de Denikine, les anarchistes de Makhno…

Samson, jeune étudiant, se retrouve du jour au lendemain à devoir se débrouiller seul après qu’un cosaque a tué son père sous ses yeux et lui a tranché à lui son oreille droite. Il découvre bientôt que celle-ci continue à entendre et lui transmet par moment les bruits qu’elle capte, même à distance.

Enrôlé un peu par hasard dans la milice, Samson commence par enquêter sur les deux soldats de l’Armée rouge qu’on lui a imposés comme locataires et qu’il soupçonne de se livrer au brigandage, aidé par une jeune femme, Nadejda, bolchevik convaincue et employée au Bureau des statistiques, dont il ne tarde pas à tomber amoureux. Cette enquête le conduit sur la piste d’autres crimes dont l’instigateur serait un mystérieux Jacobson…

Mercredi 7 mai 2025 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Réunion de sélection du programme de lecture 2025 – 2026

Mercredi 4 juin 2025 16h00 → 18h30 heure de Paris :

Le MathemagicienStéphane Chadeaux (Helena)

Et s’il était possible de tout réussir : Amour, Amitié, Argent, Aventure ?

Et s’il y avait un secret, une formule… pour atteindre ses rêves ?

L’aventure commence avec ce mystérieux anthropologue et le jeune mathématicien Tom à l’aube de sa vie d’homme. Son savoir et sa découverte d’un algorithme pouvant changer le monde, l’amèneront à suivre le chemin vers sa vérité, par-delà son entêtement et ses croyances. L’espoir poussera Tom sur les routes, pour vivre une épopée initiatique. Il y croisera plusieurs personnages parfois obscurs, parfois bienveillants, mais qui l’aideront peut-être tous à mener son improbable quête…

« Nous méritons tous le bonheur… En plus d’une aventure, cette histoire est une invitation à l’écoute des autres, de soi-même et de toutes les petites choses qui font de chacun de nous, ces êtres si riches et attachants. »

Stéphane Chadeaux, scientifique de formation, a travaillé durant vingt ans pour l’exploration de l’espace. Passionné de voyages et de rencontres, il a écrit son premier roman en hommage à toutes les œuvres qui jalonnent les chemins initiatiques.

Atelier d’avril, le choix des livres 🗓

Mercredi 6 Mars 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris

se tiendra la réunion de sélection des livres à lire pour la nouvelle saison 2024 – 2025 de notre club de lecture.

Si vous souhaitez y participer régulièrement, vous pouvez présenter plusieurs livres, il n’y a pas de limite. Il est impératif que vous les ayez déjà lus, car vous devrez argumenter mercredi prochain pour nous expliquer les raisons de vos choix ! Ces précisions nous permettront de faire notre sélection collégiale.

Quelques critères restrictifs sont à respecter (si possible) :

  • des œuvres récentes, écrites ou traduites en français, de moins de 10 ans et que l’on peut trouver en format e-book (impératif),
  • des romans, de préférence, tout en évitant les brulots trop clivants,
  • 250 – 300 pages max devrait être la taille idéale. Ne jamais dépasser 500 pages  !

Nous discuterons également des dates et des horaires pour les futurs ateliers  de la session 2024 -2025 qui seront choisis au final lors de l’atelier de rentrée. Celui-ci se tiendra probablement le mercredi 21 aout 2024 à 16 h 00 (heure de Paris, à confirmer).

Veuillez vous inscrire ci-dessous pour recevoir le lien Skype nécessaire à la participation à notre atelier virtuel.


Ci-dessous, les livres actuellement proposés. Il n’est pas trop tard pour de dernières propositions, soit dans les commentaires de cet article, soit directement lors de l’atelier de mercredi.

Propositions pour 2023 – 2024

Averroès ou le secrétaire du diableGilbert Sinoué (Claire)

L’autobiographie romancée du plus grand penseur du monde musulman. Considéré comme subversif tant par l’Église que par les théologiens musulmans, il est traité en paria et contraint de fuir sa ville natale, Cordoue. Après avoir vécu dans la clandestinité et la pauvreté, il meurt à 72 ans, haï de tous, en exil à Marrakech.

BadawiMohed Altrad (Claire)

 

S’arracher à son pays est un chemin difficile. Ce livre est le récit de cette sorte de souffrance. Le héros, un jeune Badawi, un homme du désert, blessé par sa famille, lassé de la vie de misère et des humiliations, écartelé entre l’existence qu’on lui impose et celle qu’il voudrait vivre, part pour la France réaliser son rêve : devenir quelqu’un, quelqu’un d’autre. Désirant à tout prix oublier son passé, croyant être devenu cet « autre », il reviendra pourtant sur les traces de son enfance, ramené par un amour qui ne suffit pas à le sauver de ses contradictions, ramené à toute force par cet appel du désert qu’il ne parvient jamais à étouffer. Entre l’amour d’une femme à laquelle il a promis le bonheur et le destin qu’il s’est promis à lui-même, il lui faudra choisir. D’une écriture empreinte de sincérité et nourrie de sa propre histoire, Mohed Altrad raconte le désert et les blessures de l’exil.

Les Virtuoses de la 5ème avenueJoy Callaway (Claire)

À la croisée des Quatre Filles du docteur March et d’Edith Wharton.

New York, 1891.
Issue d’une famille pauvre mais raffinée, Virginia Loftin est la plus audacieuse d’une fratrie de quatre sœurs et d’un frère. Elle souhaite devenir une romancière célèbre malgré son sexe et épouser Charlie, son voisin et premier amour. Mais lorsque ce dernier demande la main d’une riche héritière, Ginny est désemparée. Elle s’isole et transforme leur histoire en roman, réécrivant sans cesse une fin plus heureuse. Un jour, elle est conviée à se rendre dans un salon d’artistes, tenu par John Hopper. Dans cette assemblée, Ginny redevient elle-même et s’épanouit sous les attentions du beau et énigmatique John. Jusqu’à ce que Charlie ressurgisse dans sa vie. Une vie où les désillusions et les sombres secrets se dévoilent peu à peu…

Le MathemagicienStéphane Chadeaux (Helena)

Et s’il était possible de tout réussir : Amour, Amitié, Argent, Aventure ?

Et s’il y avait un secret, une formule… pour atteindre ses rêves ?

L’aventure commence avec ce mystérieux anthropologue et le jeune mathématicien Tom à l’aube de sa vie d’homme. Son savoir et sa découverte d’un algorithme pouvant changer le monde, l’amèneront à suivre le chemin vers sa vérité, par-delà son entêtement et ses croyances. L’espoir poussera Tom sur les routes, pour vivre une épopée initiatique. Il y croisera plusieurs personnages parfois obscurs, parfois bienveillants, mais qui l’aideront peut-être tous à mener son improbable quête…

« Nous méritons tous le bonheur… En plus d’une aventure, cette histoire est une invitation à l’écoute des autres, de soi-même et de toutes les petites choses qui font de chacun de nous, ces êtres si riches et attachants. »

Stéphane Chadeaux, scientifique de formation, a travaillé durant vingt ans pour l’exploration de l’espace. Passionné de voyages et de rencontres, il a écrit son premier roman en hommage à toutes les œuvres qui jalonnent les chemins initiatiques.

L’Oreille de Kiev Andreï Kourkov (Helena)

Kiev, 1919. La ville est tombée aux mains des bolcheviks en février et le nouveau pouvoir s’y met en place tant bien que mal alors que la guerre civile fait rage : la région est en proie à des combats opposant les troupes de l’indépendantiste ukrainien Petlioura, l’armée blanche de Denikine, les anarchistes de Makhno…

Samson, jeune étudiant, se retrouve du jour au lendemain à devoir se débrouiller seul après qu’un cosaque a tué son père sous ses yeux et lui a tranché à lui son oreille droite. Il découvre bientôt que celle-ci continue à entendre et lui transmet par moment les bruits qu’elle capte, même à distance.

Enrôlé un peu par hasard dans la milice, Samson commence par enquêter sur les deux soldats de l’Armée rouge qu’on lui a imposés comme locataires et qu’il soupçonne de se livrer au brigandage, aidé par une jeune femme, Nadejda, bolchevik convaincue et employée au Bureau des statistiques, dont il ne tarde pas à tomber amoureux. Cette enquête le conduit sur la piste d’autres crimes dont l’instigateur serait un mystérieux Jacobson…

Le cœur de KievAndreï Kourkov (Helena)

Une douce brise souffle sur Kiev, en ce mois d’avril 1919. Pourtant, l’époque est à l’anxiété, au danger et à la faim. La population est soumise au diktat de décrets promulgués quotidiennement par le nouveau pouvoir bolchevique, que le jeune Samson, membre de la milice, est chargé de faire respecter. Mais, en ces temps de disette, celui interdisant tout commerce de viande a du mal à passer. Difficile de résister à des pirojki aux abats vendus sous le manteau au Marché juif quand le régime quotidien se compose de fade gruau d’avoine! Samson ne le sait que trop bien. Difficile aussi de se promener fièrement au bras de sa tendre amie sans se faire remarquer par les agents de la Tchéka. Sans parler des risques qu’il y a à errer, la nuit, aux abords de la gare où règnent les agents sans scrupule de la puissante direction des chemins de fer…

Alors vous ne serez plus jamais tristeBaptiste Beaulieu (Lucie)

Un médecin qui a perdu le goût de vivre décide de mettre fin à ses jours. Il monte dans un taxi pour régler quelques affaires à l’hôpital et rencontre la conductrice, une vieille dame excentrique, qui possède le don de deviner le moment exact de la mort des gens. Elle lui propose de lui laisser 7 jours pour revenir sur sa décision. Il cède à sa proposition. L’ouvrage est paginé à rebours.

Les Grandes Oubliées
Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes
Titiou Lecoq (Lucie)

« On nous a appris que l’histoire avait un sens et que, concernant les femmes, elle allait d’un état de servitude totale vers une libération complète, comme si la marche vers l’égalité était un processus naturel. Ce n’est pas exact. On a travesti les faits. »

De tout temps, les femmes ont agi. Elles ont régné, écrit, milité, créé, combattu, crié parfois. Et pourtant elles sont pour la plupart absentes des manuels d’histoire.

Pourquoi ce grand oubli ? De l’âge des cavernes jusqu’à nos jours, Titiou Lecoq s’appuie sur les découvertes les plus récentes pour analyser les mécanismes de cette vision biaisée de l’Histoire. Elle redonne vie à des visages effacés, raconte ces invisibles, si nombreuses, qui ont modifié le monde.

Pédagogue, mordante, irrésistible, Titiou Lecoq propose un livre et une lecture engagés. Elle révèle au grand jour les rôles qu’ont joués les femmes dans l’Histoire, et s’inscrit avec brio dans la lignée des travaux de l’historienne Michelle Perrot qui signe la préface.

« Femme libre et engagée, esprit avide et curieux, écrivaine confirmée, Titiou Lecoq livre un grand récit, passionnant et vrai. » Michelle Perrot
Les femmes ne se sont jamais tues. Ce livre leur redonne leurs voix.

Les amants de CasablancaTahar Ben Jelloun (Amal)

A Casablanca, Nabile et Lamia forment un couple solide depuis plus de dix ans. Ils se sont connus à Paris, ont fait construire une maison et ont trois enfants. Jusqu’au jour où elle s’éprend de Daniel, un sulfureux collectionneur de femmes. Alternant les points de vue des deux protagonistes, ce roman explore la puissance du premier amour, les impasses du mariage et les ambivalences du désir.

PartirTahar Ben Jelloun (Amal)

 

Tanger, début des années 1990 : un groupe d’étudiants se retrouve régulièrement au café de la Falaise, en bord de mer, d’où l’on aperçoit les côtes d’Espagne et, le soir, les lampadaires qui s’allument…

Jour après jour, ils rêvent de ce paradis qui semble à portée de main.

L’un d’eux, qui ne supporte plus la perspective du chômage à vie et le régime autoritaire d’un roi en fin de règne, est bien décidé à partir. Mais la mort tragique d’un de ses cousins, mort noyé au cours de sa traversée clandestine, le dissuade de tenter l’aventure par la même filière. Alors qu’il est à deux doigts de sombrer dans le désespoir, n’entrevoyant aucune issue, il rencontre un riche Espagnol, Miguel, qui le prend sous sa protection tout en lui mettant un étrange marché en main : il est d’accord pour l’emmener à Barcelone, mais à condition que le jeune homme devienne son amant et vive avec lui.

Lorsqu’on n’est en rien homosexuel, mais que l’alternative se résume à un enfer certain et à ce qui sera peut-être un autre enfer, mais où tout semble possible, il est clair qu’il n’y a pas de bon choix. D’autant plus que certains démons islamistes ont, eux, traversé depuis longtemps la Méditerranée… Partir est un roman fort, âpre et humain, où le personnage central permet à l’auteur de décrire un mouvement mondial – l’attrait, ou plutôt le mirage, des pays dits « développés » – et de poser les questions cruciales de l’exil : pourquoi veut-on à tout prix quitter son propre pays ? Que fait-on après ce départ ?

Heureux les heureuxYasmina Reza (Tanya)

Dans le 95, qui va de la place Clichy à la porte de Vanves, je me suis souvenue de ce qui m’avait enchaînée à Igor Lorrain. Non pas l’amour, ou n’importe lequel des noms qu’on donne au sentiment, mais la sauvagerie. Il s’est penché et il a dit, tu me reconnais ? J’ai dit, oui et non. Il a souri. Je me suis souvenue aussi qu’autrefois je n’arrivais jamais à lui répondre avec netteté.

– Tu t’appelles toujours Hélène Barnèche ?
– Oui.
– Tu es toujours mariée avec Raoul Barnèche ?
– Oui.

J’aurais voulu faire une phrase plus longue, mais je n’étais pas capable de le tutoyer. Il avait des cheveux longs poivre et sel, mis en arrière d’une curieuse façon, et un cou empâté. Dans ses yeux, je retrouvais la graine de folie sombre qui m’avait aspirée. Je me suis passée en revue mentalement. Ma coiffure, ma robe et mon gilet, mes mains. Il s’est penché encore pour dire, tu es heureuse ? J’ai dit, oui, et j’ai pensé, quel culot. Il a hoché la tête et pris un petit air attendri, tu es heureuse, bravo.

La bibliothèque des rêves secretsMichiko Aoyama (Marie)

Homme ou femme, jeune ou vieux, salarié ou retraité… ils sont cinq à franchir le pas de la petite bibliothèque tenue par Sayuri Komachi en plein coeur de Tokyo. Leur point commun: ils sont au croisement de leur vie. A chacun Sayuri Komachi, énigmatique bibliothécaire attentive aux autres, proposera un ouvrage totalement inattendu, bien loin de celui qu’ils croyaient être venus chercher.

Mais ce choix ne relève pas du hasard, ce livre se révèle comme le jalon qui leur permettra de changer de vie.

Sayuri Komachi dévoile à chaque lecteur le pouvoir de la lecture et l’importance qu’une personne attentive et à l’écoute peut avoir sur le destin de chacun d’entre nous.

L’Usage du monde – Nicolas Bouvier (Marie)

A l’été 1953, un jeune homme de vingt-quatre ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université, où il suit des cours de sanscrit, d’histoire médiévale puis de droit, à bord de sa Fiat Topolino. Nicolas Bouvier a déjà effectué de courts voyages ou des séjours plus longs en Bourgogne, en Finlande, en Algérie, en Espagne, puis en Yougoslavie, via l’Italie et la Grèce. Cette fois, il vise plus loin : la Turquie, l’Iran, Kaboul puis la frontière avec l’Inde. Il est accompagné de son ami Thierry Vernet, qui documentera l’expédition en dessins et croquis.

Ces six mois de voyage à travers les Balkans, l’Anatolie, l’Iran puis l’Afghanistan donneront naissance à l’un des grands chefs-d’oeuvre de la littérature dite « de voyage », L’Usage du monde, qui ne sera publié que dix ans plus tard et à compte d’auteur la première fois avant de devenir un classique. Par son écriture serrée, économe de ses effets et ne jouant pas à la « littérature », Nicolas Bouvier a réussi à atteindre ce à quoi peu sont parvenus : un pur récit de voyage, dans la grande tradition de la découverte et de l’émerveillement, en même temps qu’une réflexion éthique et morale sur une manière d’être au monde parmi ses contemporains, sous toutes les latitudes.

La MaisonEmma Becker (Daniel)

« J’ai toujours cru que j’écrivais sur les hommes. Je ne peux relire mes livres sans m’apercevoir que je n’ai jamais écrit que sur les femmes. Sur le fait d’en être une, et sur les milliers de formes que cela prend. […] Écrire sur les putes, qui sont une telle caricature de femmes, la nudité schématique de cet état, être une femme et rien que ça, être payée pour ça, c’est comme examiner mon sexe sous un microscope. Et j’en éprouve la même fascination qu’un laborantin regardant des cellules essentielles à toute forme de vie se multiplier entre deux lamelles de verre. »

Prix du roman des étudiants
France Culture – Télérama 2019
Prix Blù-Jean-Marc Roberts 2019
Prix du Roman News 2019

Emma Becker est née en 1988 dans les Hauts-de-Seine et vit à Berlin où, durant deux ans, elle a travaillé dans une maison close. Elle est écrivain. Aux Éditions Denoël, elle a publié Mr. (2011 ; J’ai lu, 2020) et Alice, à paraître chez J’ai lu.

« Emma Becker évite tous les pièges : ni angélisme ni leçons de morale. Elle n’encense pas la prostitution, ne passe sous silence ni sa misère, ni sa violence, ni ses dangers, ni sa tristesse. […] Elle livre son expérience avec une sincérité et une sensibilité extrêmes. »
Frédéric BeigbederLe Figaro Magazine

Temps GlaciairesFred Vargas (Daniel)

« Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur sa table, s’inclinant dans son fauteuil. Il avait à peine fermé l’œil cette nuit, une de ses sœurs ayant contracté une pneumonie, dieu sait comment.

– La femme du 33 bis ? demanda-t-il. Veines ouvertes dans la baignoire ? Pourquoi tu m’emmerdes avec ça à 9 heures du matin, Bourlin ? D’après les rapports internes, il s’agit d’un suicide avéré. Tu as des doutes ?

Adamsberg aimait bien le commissaire Bourlin. Grand mangeur grand fumeur grand buveur, en éruption perpétuelle, vivant à plein régime en rasant les gouffres, dur comme pierre et bouclé comme un jeune agneau, c’était un résistant à respecter, qui serait encore à son poste à cent ans.

– Le juge Vermillon, le nouveau magistrat zélé, est sur moi comme une tique, dit Bourlin. Tu sais ce que ça fait, les tiques ? »

Le printemps s’annonça par un triolet de suicides. Une même signature laissée près des victimes, un étrange symbole en forme de guillotine. Pour le commissaire Adamsberg et ses adjoints Danglard et Retancourt, c’est le début d’une enquête débridée qui les conduira des arcanes d’une étrange société, férue des écrits de Robespierre, aux terres lointaines et embrumées d’Islande. Entre polar historique, tragédie et conte fantastique, Fred Vargas maîtrise à merveille le subtil équilibre des genres pour créer le sien, inimitable.

Vos romans pour 2024 – 2025

Bonjour à toutes et tous !

Le mercredi 3 avril, c’est-à-dire dans moins de six semaines, se tiendra la réunion de sélection des livres à lire pour la nouvelle saison 2024 – 2025 de notre club de lecture.

Si vous souhaitez y participer régulièrement, vous pouvez présenter plusieurs livres, il n’y a pas de limite. Il est impératif que vous les ayez déjà lus, car vous devrez argumenter pendant la réunion de sélection pour nous expliquer les raisons de vos choix ! Ces précisions nous permettront de faire notre sélection collégiale.

Quelques critères restrictifs sont à respecter (si possible) :

  • des œuvres récentes, écrites ou traduites en français, de moins de 10 ans et que l’on peut trouver en format e-book (impératif),
  • des romans, de préférence, tout en évitant les brulots trop clivants,
  • 250 – 300 pages max devrait être la taille idéale. Ne jamais dépasser 500 pages  !

Vos propositions de romans devront être faites dans les commentaires de cet article.  Vous indiquerez le titre de l’ouvrage, son auteur et ajouterez la quatrième de couverture ou un commentaire succin afin de présenter le livre.

Les dates et horaires des ateliers lectures de la session 2024 -2025 seront définis lors de l’atelier de rentrée. Il se tiendra probablement le mercredi 21 aout 2024 à 16 h 00 (heure de Paris, à confirmer).

À vos commentaires !

Atelier lecture de Mars 🗓

Mercredi 6 Mars 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris

Tout commence par la baleineCristina Sandu

4ème de couverture :
Alors que son grand-père roumain vient de mourir, Alba, Finlandaise qui vit à Helsinki, se remémore ses étés passés dans un petit village près de la frontière serbe. Les odeurs, les couleurs, la lumière du jour, un ciel étoilé sont autant de sensations liées à un lieu, une période, une personne. Ses souvenirs sont aussi assombris par des secrets et des cicatrices qui datent de l’époque de la dictature de Ceausescu.

En pleine rupture amoureuse, elle retourne au village pour les funérailles. L’histoire familiale se mêle aux veillées funèbres tandis que le corps de son grand-père repose sur la table de la cuisine, dans la pénombre, et qu’une poignée de villageois, l’oncle, la tante et la cousine d’Alba – émigrés aux États-Unis – viennent se recueillir.

Paré d’émotion et de sensualité, ce roman mélancolique prend vie dans les légendes et le folklore qui peuplent les cultures roumaine et finlandaise. La réalité n’en est pas pour autant ignorée et Cristina Sandu aborde des thèmes aussi personnels qu’universels, tels que l’immigration, la double identité et le multiculturalisme.

Hélène, qui a proposé le livre, nous en dit plus :
La baleine fait partie d’une tradition du pays où l’on empaillait, éviscérait des animaux hors du commun, pour les exposer ainsi. Le chef de famille emmène donc les enfants voir cet animal prodigieux qu’est la baleine. Il y laisse ses économies, mais offrent aux enfants un souvenir.
Le roman nous montre la vie en Roumanie sous Ceaucescu ou malgré la pauvreté et le manque de tout, le paraître prime… on refait la façade de la maison, on fleurit le balcon que tous admirent de la rue sans voir que l’intérieur est en très mauvais état et peut s’écrouler à tout moment.
Ne pas avouer, ni montrer que tout n’est pas au top.
L’attrait que ceux qui vivent à l’étranger apportent, les paillettes, le beau maquillage……, le migrant qui emporte avec lui sa culture en permettant les traditions culinaires, religieuses, vestimentaires parfois, son mode de penser souvent.
On découvre par là même, la véritable personnalité du grand-père, cette face cachée dont nul ne parle, mais dont tout le monde se souvient. Monde du silence pesant par les non-dits, mais on conserve les apparences, le jardin et la devanture sont présentables, qu’importe le reste.

Né en Finlande en 1989, Cristina Sandu a vécu plusieurs année en France. Elle est d’origine roumaine par son père. Elle travaille actuellement pour une maison d’édition à Oxford.

 

N’oubliez pas de vous inscrire pour participer à la discussion sur le livre.


Saint Ex. nous fait encore rêver………………

Saint Exupéry : Du vent dans le cœur

Peut-on encore, 80 ans après la mort de Saint-Ex, éclaircir le mystère de sa disparition ? L’avion a été retrouvé ; la gourmette repêchée ; sa mort expliquée. Affaire classée.
Pourtant, à lire et à relire Le Petit Prince, une hypothèse se dessine, comme on dessinerait un mouton dans une caisse. Et si ce texte constituait une autobiographie tout à fait extraordinaire en littérature qui se terminerait par la mort de l’écrivain ?
Ce livre raconte une histoire où le petit prince pas si petit que ça rejoint le grand écrivain pas si grand que ça.
Le 31 juillet 1944, en se faisant descendre en pleine mer dans son avion, Saint-Ex met un point final à son texte et à son existence, prenant littéralement la place de son personnage.
Une disparition ? Plutôt une substitution.
Le ravissement de Saint-Ex.

 

Nathalie Prince est professeure de littérature à l’Université du Mans.

Agrégée de Lettres Modernes (2015), elle est docteur en littérature générale et comparée de l’Université de Paris Sorbonne-Paris IV avec une thèse intitulée Entre éros et effroi : les célibataires du fantastique : le célibataire dans la littérature fantastique de la fin du XIXe siècle et titulaire de l’Habilitation à Diriger des Recherches.
Elle est Présidente de l’Association du Forum Philo le Monde Le Mans depuis 2019 et titulaire de la Chaire « Raconter des histoires pour grandir ensemble » à l’université du Mans.

Nathalie Prince a publié plusieurs essais dont La littérature de jeunesse (Armand Colin, 2021, 3ème édition) et La littérature fantastique (Armand Colin, 2015).

Mère de quatre enfants, elle a signé, avec son mari Christophe Prince (1967-2017), Nietzsche au Paraguay, un récit qui s’inspire de faits réels, et poursuit l’écriture seule cf. Un enterrement et quatre saisons (Flammarion, 2021).
Si elle s’intéresse à la littérature de jeunesse en tant que théoricienne, elle écrit, aussi, pour les enfants, notamment avec deux albums : La dinde savante et la poule philosophe (Pourpenser, 2021) ou Ainsi parlait Nietzsche (avec Christophe Prince) aux éditions les petits platons.

Autres articles sur St Ex  :   Pour aller plus loin avec St Ex et Atelier lecture du 03.11.22

Atelier lecture de Février 🗓

Mercredi 7 Février 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris

Azazel – Boris Akounine

Un jour de mai 1876, l’inouï se produit dans le jardin d’Alexander. Devant le public étonné, un beau jeune homme se tire une balle dans la tempe. Bientôt, il s’avère que le défunt est Peter Kokorine, un étudiant en droit. Dans la note de suicide, Kokorine lègue tous ses biens considérables à la baronne Esther, un sujet britannique, qui est engagée dans l’éducation des orphelins. Tout cela semble très étrange au fonctionnaire de quatorzième classe Eraste Petrovich Fandorine. Avec l’approbation de son patron, l’huissier du département de détectives Xaverii Grouchine, Fandorine entreprend l’enquête sur la mort de l’étudiant. Bientôt, il découvre que ce jour-là, une autre personne a essayé de régler ses comptes avec la vie de la même manière. Quoi ou qui relie ces deux-là ? Et surtout, qui fait jouer aux jeunes la sinistre roulette avec la mort ?..
 « Azazel » est le premier roman de la série sur l’extraordinaire détective Eraste Fandorine. Il n’a que vingt ans, mais il est chanceux, intrépide et attrayant. Le jeune Eraste Petrovich qui sert au service de police, enquête sur un cas extrêmement compliqué.
 Pour ce qui ont bien aimé le premier volet il y en a 16 autres 😉

 

Boris Akounine - AtlantideBoris Akounine (en russe : Борис Акунин), de son vrai nom Grigori Chalvovitch Tchkhartichvili, est un écrivain né d’un père géorgien et d’une mère russe d’origine juive.Il a été tour à tour ou simultanément essayiste, traducteur littéraire et romancier.
Akounine, qui se reconnaît comme très marqué par le théâtre Kabuki, a intégré la section d’histoire et de philologie de l’Institut des pays d’Asie et d’Afrique à l’université d’État de Moscou et y a donné des cours de civilisation japonaise.
Par ailleurs, en 1986, il entra dans l’équipe de la prestigieuse revue littéraire russe Inostrannaïa Literatoura (Littérature étrangère), et en devint le rédacteur en chef adjoint en 1993, jusqu’à ce que le succès de son œuvre romanesque le pousse à quitter la revue en octobre 2000.Boris Akounine supervise, depuis 1996, la publication d’une Anthologie de la littérature japonaise en vingt volumes.
Il préside également le directoire du « Pushkin Library Project », financé par George Soros.
Il est l’auteur d’un essai sur « L’Écrivain et le suicide », de nombreuses critiques littéraires, de traductions en russe depuis le japonais et l’anglais (du Royaume-Uni ou des États-Unis).
Possédant déjà une forte notoriété dans son pays sous son état civil géorgien, la célébrité internationale est en outre venue à mesure des traductions, en Occident, des romans policiers de la série « Eraste Pétrovitch Fandorine », à partir de 2000

 


Olivier Truc et « Les sentiers obscurs de Karachi »

© Olivier Truc –  Facebook

Hier, Olivier Truc a publié hier, sur sa page Facebook, un article faisant référence à son livre « Les sentiers obscurs de Karachi » que nous avons au programme de notre atelier lecture de mercredi prochain à 16h, heure de Paris. Voici ce qu’il a écrit :

Vous avez été nombreux, à la lecture de mon roman « Les sentiers obscurs de Karachi », publié aux Editions Métailié en 2022 et aux Editions Points en 2023, à être intrigués par le rôle mystérieux que joue la poésie pakistanaise dans l’histoire, entre Jef et Sara, dans le dédale du Urdu bazar, le marché aux livres de Karachi

 (où je me trouve sur cette photo prise en mai 2022 au côté de Syed, un libraire qui m’a fait découvrir la face cachée de ses piles de livres). Je suis donc heureux de pouvoir vous signaler ce recueil (publié uniquement là) « Ce soir oppressant n’en finit pas de finir », le Pakistan raconté par ses poètes, par Hidayat Hussain) où j’avais trouvé des textes formidables qui racontent la lutte de ces poètes dans un pays… compliqué.

À mercredi !

Club lecture francophone