Olivier Truc et « Les sentiers obscurs de Karachi »

© Olivier Truc –  Facebook

Hier, Olivier Truc a publié hier, sur sa page Facebook, un article faisant référence à son livre « Les sentiers obscurs de Karachi » que nous avons au programme de notre atelier lecture de mercredi prochain à 16h, heure de Paris. Voici ce qu’il a écrit :

Vous avez été nombreux, à la lecture de mon roman « Les sentiers obscurs de Karachi », publié aux Editions Métailié en 2022 et aux Editions Points en 2023, à être intrigués par le rôle mystérieux que joue la poésie pakistanaise dans l’histoire, entre Jef et Sara, dans le dédale du Urdu bazar, le marché aux livres de Karachi

 (où je me trouve sur cette photo prise en mai 2022 au côté de Syed, un libraire qui m’a fait découvrir la face cachée de ses piles de livres). Je suis donc heureux de pouvoir vous signaler ce recueil (publié uniquement là) « Ce soir oppressant n’en finit pas de finir », le Pakistan raconté par ses poètes, par Hidayat Hussain) où j’avais trouvé des textes formidables qui racontent la lutte de ces poètes dans un pays… compliqué.

À mercredi !

Atelier lecture de Janvier 🗓

Mercredi 10 janvier 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris 

Olivier Truc… de nouveau à l’Atelier Lecture des francophones !

Pour en savoir plus sur le choix de ce livre, lire l’article : Olivier Truc, Les sentiers obscurs de Karachi

Le Livre : En 2002, à la sortie d’un hôtel à Karachi, un attentat à la bombe a coûté la vie à 14 personnes, dont 11 ingénieurs français travaillant à la mise au point d’un sous-marin acheté par le gouvernement pakistanais. Toutes les victimes venaient de la base nautique de Cherbourg.

Vingt ans après, un jeune journaliste localier proche de l’un des ingénieurs rescapés de l’attentat décide de mener une véritable investigation sur les coupables. Une enquête menée par les Français a certes révélé les probables pots-de-vin ayant servi au financement de la campagne de Balladur, mais tout s’est arrêté là. Les victimes ont été abandonnées.

Le journaliste trouve à Karachi de l’aide auprès d’une jeune lieutenante pakistanaise et d’un homme droit, fidèle aux valeurs du travail bien fait et de la loyauté. Mais il progresse dans une jungle de mensonges politiques avant de s’apercevoir que la vérité de Karachi ne se trouve pas dans les journaux mais peut-être dans les poèmes que tous récitent.

Des personnages attachants et une enquête rigoureuse nous plongent dans les mystères de la ville de Karachi, mais nous dévoilent aussi les luttes de pouvoir régionales et syndicales en France. Un thriller remarquable, furieusement décoiffant, au rythme addictif.

Olivier TRUC est né à Dax. Journaliste, il vit depuis 1994 à Stockholm où il est le correspondant du Monde. Spécialiste des pays nordiques et baltes, il est aussi documentariste. Il est l’auteur de L’Imposteur, du Cartographe des Indes boréales, et de la série sur la police des rennes : Le Dernier Lapon (prix des lecteurs Quais du Polar et prix Mystère de la critique), Le Détroit du Loup, La Montagne rouge et Les Chiens de Pasvik.

 


 

 

L’Avis de Tanya

Art – Yasmina Reza

L’histoire, qui parle d’art et d’amitié, est merveilleusement simple sauf que … elle ne l’est pas.

Il s’agit de trois vieux amis.

Mon ami Serge a acheté un tableau.
C’est une toile d’environ un mètre soixante sur un mètre vingt, peinte en blanc. Le fond est blanc et si on cligne des yeux, on peut apercevoir de fins liserés blancs transversaux.
Mon ami Serge est un ami depuis longtemps.

Son ami Marc n’arrive pas du tout à l’accepter et ils se disputent violemment.

– Tu as acheté cette merde deux cent mille francs ?
– Cette merde par rapport à quoi ? Quand on dit telle chose est une merde, c’est qu’on a un critère de valeur pour estimer cette chose. On peut dire, je ne vois pas, je ne saisis pas, on ne peut pas dire c’est une merde.

Leur troisième ami, Yvan, est plus ambivalent et tente de jouer l’intermédiaire. Il est également censé se marier le lendemain. Il finit par être frappé encore plus durement que les deux autres.

Yvan est un garçon tolérant, ce qui en matière de relation humaine est le pire défaut. Yvan est tolérant parce qu’il s’en fout !

C’est un tout petit livre et une grande histoire sur l’amitié et sur la vie.

On ne devrait jamais laisser ses amis sans surveillance. Il faut toujours surveiller ses amis. Sinon, ils vous échappent…

La première représentation de « Art » a eu lieu le 28 octobre 1994, interprétée par Pierre Vaneck (Marc), Fabrice Luchini (Serge) et Pierre Arditi (Yvan), à la Comédie des Champs-Élysées.
Regardez ici :

En 1995, la pièce a reçu deux Molières (meilleur auteur et meilleur spectacle privé).

La pièce est reprise à Paris et en tournée, en 1998, avec Pierre Vaneck (Marc), Jean-Louis Trintignant (Serge) et Jean Rochefort (Yvan).

« Art » a été traduit dans trente-cinq langues et mis en scène notamment à Londres, Berlin, Chicago, Tokyo, Lisbonne, Saint-Pétersbourg, Bombay, Johannesburg, Buenos Aires, Tunis, Bratislava et New-York. Selon Le Monde, il s’agit de l’œuvre dramatique française contemporaine la plus jouée dans le monde.

Parmi de nombreuses récompenses de théâtre, la pièce reçoit un Tony Award en 1998 après avoir été coproduite par Sean Connery à Broadway.

Et elle a été jouée en 2023 au théâtre Savoy d’Helsinki, en finnois.

Mon ami Serge, qui est un ami depuis longtemps, a acheté un tableau. C’est une toile d’environ un mètre soixante sur un mètre vingt. Elle représente un homme qui traverse un espace et qui disparaît.
Baisser de rideau.

Atelier lecture de Décembre 🗓

Mercredi 13 décembre 2023 – 16h00 → 17h30 heure de Paris :

Art – Yasmina Reza

Tanya nous invite à lire ce livre pour en savoir plus clicker sur ce lien.

L’histoire, qui parle d’art et d’amitié, est merveilleusement simple et psychologiquement très précise.

C’est l’histoire de trois amis de longue date.

L’un d’entre eux, Serge, achète une peinture moderne coûteuse. Il s’agit en fait d’une grande toile d’environ 1,80 m sur 1,80 m, peinte en blanc, avec de « fines cicatrices blanches en diagonale ». Son ami Marc n’arrive pas du tout à l’accepter et ils se disputent violemment à ce sujet.

Leur troisième ami, Yvan, est plus ambivalent et tente de servir d’intermédiaire. Il est également censé se marier le lendemain. Il finit par être frappé encore plus durement que les deux autres.
C’est un tout petit livre et une grande histoire sur l’amitié, l’univers et tout le reste. Il se lit d’une traite du début à la fin et nous fait comprendre pas mal de choses sur la vie, les relations et nous-mêmes.

La première représentation de « Art » a eu lieu le 28 octobre 1994, interprétée par Pierre Vaneck (Marc), Fabrice Luchini (Serge) et Pierre Arditi (Yvan), à la Comédie des Champs-Élysées.

Le spectacle reçoit, en 1995, deux Molières (meilleur auteur et meilleur spectacle privé).

Yasmina Reza est une femme de lettres et actrice française, née le 1er mai 1959 à Paris.

Fille d’un père ingénieur juif, mi-iranien, mi-russe, et d’une violoniste hongroise arrivée en France pour fuir la dictature soviétique, Yasmina Reza étudie le théâtre et la sociologie à l’université de Nanterre.

 


 

Atelier lecture de novembre 🗓

Mercredi 8 novembre 2023 16h00 → 17h30 heure de Paris :

MastodoniaClifford D. Simak

Ce roman ne rentre pas parfaitement dans les critères de sélection des livres au programme de l’atelier du fait de son âge (1979). Son édition papier en Français n’est malheureusement plus disponible que d’occasion. Bien que réédité plusieurs fois, sa dernière édition est épuisée.

Son auteur Clifford D. Simak est un écrivain célèbre de l’âge d’or de la science-fiction au même titre que Ray Bradbury, Aldous Huxley ou Isaac Asimov.

Ses origines modestes – il est fils de fermiers – modèlent les personnages de ses romans. Ses thèmes favoris sont la nature et les robots anthropomorphiques. Si Mastodonia ne fait pas partie des « grands romans » de l’auteur, « Dans le torrent des siècles », « Demain les chiens », et « Chaîne autour du soleil » sont considérés comme ses chefs-d’œuvre.

Pourquoi je vous propose ce roman de S.F. ?

Parce qu’acheté en 1979, je l’ai lu et relu plus d’une dizaine de fois et il fait partie des rares romans qui m’ont suivi partout où j’ai vécu à travers la France et l’Europe. Un livre de poche voyageur de plus de 40 ans, lu et relu à maintes reprises, vous pouvez vous imaginer son état délabré et ses nombreuses pages volantes ! Je suis passé la semaine dernière à la version numérique pour le lire sur ma liseuse et je laisse dorénavant l’antiquité précieuse dans la bibliothèque.

Pourquoi j’aime ce roman de SF au point de le relire souvent ? Je n’en sais rien. C’est un livre plutôt pour ado, peut-être le suis-je toujours ou bien je regrette de ne plus l’être…

Humanisme, tendresse et optimisme caractérise se roman. Le héros est attachant dans sa quête du bonheur, sa façon de faire de son mieux au sein d’un petit microcosme confronté à l’immensité de l’Univers. Je suis toujours happé par ce livre, je suis transporté dans le monde des dinosaures – le roman est antérieur à Jurassic Park de Michael Crichton (1990). Dans cette quête d’un échange avec un extraterrestre, je vis l’histoire. Je suis sans doute encore plus menotté par le fait qu’elle se « termine bien », avec succès, amour. La belle histoire d’amitié entre Asa et son chien Bowser ainsi qu’avec Hiram, le simplet du village, montre la tendresse du héro et son humanisme.

Peut-être ai-je besoin de relire ce roman pour cet humanisme et l’optimisme de sa fin, pour m’évader de la période actuelle qui en est totalement dépourvue.

4ème de couverture
Clifford D. Simak est né en 1904 dans le Wisconsin (E.U.). Fils de fermiers, il a toujours gardé un goût profond pour la nature. Instituteur, journaliste, il est aujourd’hui l’un des plus célèbres écrivains de S-F.

Même en vacances dans le verdoyant Wisconsin, impossible quand on est un distingué paléontologue comme Asa Steele d’oublier les ères et les millénaires…

Il y a votre chien Bowser qui vous rapporte des os de dinosaures tout frais…

Il y a dans votre champ des morceaux d’un métal inconnu dont les formes évoquent celles d’un vaisseau spatial désintégré…

Il y a dans votre verger un insaisissable animal dont seuls sont visibles la Face de Chat et le drôle de sourire…

Alors on se passionne, on s’interroge, on s’inquiète…

Mais le jour où, lors d’une paisible promenade, on bascule soi-même un instant dans un paysage inconnu et glacial – glaciaire – où foncent des mastodontes du pliocène… alors on fait plus que s’inquiéter !

Pour participer à l’atelier lecture virtuel et recevoir le lien Skype, enregistrez-vous ci-dessous.


Premier café littéraire virtuel 🗓

ATTENTION ! Changement de date et d’heure

Jeudi 12 octobre 2023
14h30 – 16h00 (UTC+2 Paris)

Qu’est-ce qu’un café littéraire ?

La règle est simple :
– présenter un livre que l’on a lu récemment et bien aimé,
– en lire un extrait aux autres membres du Café.

Votre choix peut être une œuvre de littérature contemporaine française ou étrangère traduite en français, mais il n’y a pas d’interdit. Vous pouvez  choisir la littérature classique si c’est ce que vous aimez le plus.

Vous pouvez aussi vous jeter dans la fosse au lions avec un texte que vous avez écrit et que vous souhaitez partager.

«Écrivez ! Noircir le papier est idéal pour s’éclaircir l’esprit.»

Cette citation d’Aldous Huxley, philosophe et écrivain de Science fiction, dont le roman « Le meilleur des mondes » est de plus en plus d’actualité, est bien connue des ateliers d’écriture et et des groupes de thérapie qui la mettent en pratique.

Tenir un journal intime, un blog, écrire un roman ou des lettres permet de se sentir mieux. Poser ses émotions, son ressenti, son vécu sur le papier aurait même des vertus thérapeutiques d’après de récentes publications. Un épanouissement à la portée de tous mais que beaucoup ignorent, par pudeur, peur ou complexes datant souvent de la scolarité.

Accouchée parfois dans la douleur mais toujours avec un intense bonheur libérateur, n’est-ce-pas le moment idéal pour nous présenter votre progéniture littéraire en nous lisant un extrait, ou la totalité si votre texte est court ? La peur du jugement des autres s’effacera toujours devant le courage de l’avoir fait !

Le but de ce café littéraire est de partager notre enthousiasme pour la littérature – et son pendant l’écriture. Les livres présentés lors de ce cafés feront partie du vivier de sélection du prochain programme de la saison 2024-2025 😉

Pour participer au café littéraire virtuel et recevoir le lien Skype, vous devez vous enregistrez ci-dessous.


Atelier lecture Mercredi 27 Septembre 🗓

Rappel : Mercredi 27.09.23 de 16h00 à 17h30 (heure de Paris)
Douleur, amour et fureur à Téhéran

A travers le destin d’une femme, Nazanine Hozar célèbre la beauté de la culture persane et raconte trois décennies de l’histoire iranienne.

Aria couvre un quart de siècle d’histoire iranienne. De 1953, année du retour au pouvoir du chah Mohammad Reza Pahlavi (1919-1980) après la chute du puissant premier ministre Mossadegh, à 1979, retour d’exil de l’ayatollah ­Khomeyni (1902-1989) et avènement du régime islamique.

Le Livre :
« Je vais t’appeler Aria, à cause de toutes les douleurs et de tous les amours du monde. »
Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l’armée, entend des pleurs monter d’une ruelle. Au pied d’un mûrier, il découvre une petite fille aux yeux bleus, âgée de quelques jours. Malgré la croyance populaire qui veut que les yeux clairs soient le signe du diable, il décide de la ramener chez lui, modifiant à jamais son destin et celui de l’enfant, qu’il nomme Aria.
Alors que l’Iran, pays puissant et prospère, sombre peu à peu dans les divisions sociales et religieuses, trois figures maternelles vont croiser la route d’Aria et l’accompagner dans les différentes étapes de sa vie : la cruelle Zahra – femme de Behrouz –, qui la rejette et la maltraite, la riche veuve Fereshteh qui l’adopte et lui offre un avenir, et la mystérieuse Mehri, qui détient les clefs de son passé.
À l’heure où le vent du changement commence à souffler sur l’Iran, Aria, désormais étudiante, tombe amoureuse de Hamlet, un jeune Arménien. Mais, lorsque la Révolution éclate, les espoirs des Iraniens sont rapidement balayés par l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeini et la vie d’Aria, comme celle du pays tout entier, s’en trouve à jamais bouleversée.

Née pendant la révolution iranienne, Nazanine Hozar fui la guerre avec l’Irak, à l’âge de 7 ans, pour habiter au Canada.
Diplômée du Master de création littéraire de l’Université de Colombie Britannique, ses écrits ont été notamment publiés dans le « Vancouver Observer » et dans le « Prairie Fire Magazine ».
« Aria » (2020), son premier roman, où elle décrit la période de transition, entre le Shah et l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeini, est en cours de traduction dans une dizaine de pays.
Elle vit à Vancouver.

Pour participer à l’atelier lecture virtuel et recevoir le lien Skype, enregistrez-vous ci-dessous.


Olivier Truc, Les sentiers obscurs de Karachi

Je rencontré de nouveau le romancier et journaliste français Olivier Truc samedi 29 juillet à la librairie – café « Mots et merveilles » de Gignac, petite commune de l’Hérault, située près de Montpellier.

Il y était venu présenter son dernier roman policier paru en octobre de l’année dernière, roman qui ne se déroule pas cette fois-ci en Laponie, mais en France et au Pakistan. L’intrigue centrale des « Sentiers obscurs de Karachi » est l’attentat meurtrier du 8 mai 2022 contre les ingénieurs français de la Direction des constructions navales (DCN).

J’ai acheté immédiatement le roman et lui ai fait dédicacer pour l’atelier lecture. J’en ai profité pour lui demander s’il était d’accord pour refaire un atelier-vidéo avec nous ayant pour thème cette fois-ci son dernier roman, comme en novembre 2021 pour « Le détroit du loup », son deuxième roman de la quadrilogie consacrée à police de rennes. Et il a dit oui ! 😍

J’ai lu immédiatement le livre pour respecter la consigne de l’atelier « Chacun propose en fin de saison pour le programme de la saison suivante les œuvres littéraires qu’il a particulièrement aimé » et j’ai été tout de suite conquis. Il est maintenant au programme de janvier 2024.

Les Sentiers obscurs de Karachi, Olivier Truc

C’est un roman de 272 pages, qui se lit facilement. On y retrouve la « patte » habituelle de l’auteur, une documentation préalable sans faille qui donne une authenticité forte à ces récits.

Dans cette aventure, il y a probablement aussi une part autobiographique. Grâce à l’ambassade de France et à l’Alliance française de Karachi, Olivier Truc, auteur de roman et journaliste a été en résidence d’écriture au Pakistan en 2016, en marge du Festival de littérature de Karachi.

Olivier Truc est né à Dax. Journaliste, il démarre au quotidien régional Midi libre en 1986 et vit depuis 1994 à Stockholm où il est le correspondant du Monde. Spécialiste des pays nordiques et baltes, il est aussi documentariste.

Il est l’auteur de L’Imposteur, du Cartographe des Indes boréales, et de la série sur la police des rennes : Le Dernier Lapon (prix des lecteurs Quais du Polar et prix Mystère de la critique), Le Détroit du Loup, La Montagne rouge et Les Chiens de Pasvik.

4ème de couverture

En 2002, à la sortie d’un hôtel à Karachi, un attentat à la bombe a coûté la vie à 14 personnes, dont 11 ingénieurs français travaillant à la mise au point d’un sous-marin acheté par le gouvernement pakistanais. Toutes les victimes venaient de la base navale de Cherbourg.

Vingt ans après, un jeune journaliste localier proche de l’un des ingénieurs rescapés de l’attentat décide de mener une véritable investigation sur les coupables. Une enquête menée par les Français a certes révélé les probables pots-de-vin ayant servi au financement de la campagne de Balladur, mais tout s’est arrêté là. Les victimes ont été abandonnées.

Le journaliste trouve à Karachi de l’aide auprès d’une jeune lieutenante pakistanaise et d’un homme droit, fidèle aux valeurs du travail bien fait et de la loyauté. Mais il progresse dans une jungle de mensonges politiques avant de s’apercevoir que la vérité de Karachi ne se trouve pas dans les journaux mais peut-être dans les poèmes que tous récitent.

Des personnages attachants et une enquête rigoureuse nous plongent dans les mystères de la ville de Karachi, mais nous dévoilent aussi les luttes de pouvoir régionales et syndicales en France. Un thriller remarquable, furieusement décoiffant, au rythme addictif.

Club lecture francophone