Mercredi 7 Février 2024 – 16h00 → 17h30 heure de Paris
Azazel – Boris Akounine
Un jour de mai 1876, l’inouï se produit dans le jardin d’Alexander. Devant le public étonné, un beau jeune homme se tire une balle dans la tempe. Bientôt, il s’avère que le défunt est Peter Kokorine, un étudiant en droit. Dans la note de suicide, Kokorine lègue tous ses biens considérables à la baronne Esther, un sujet britannique, qui est engagée dans l’éducation des orphelins. Tout cela semble très étrange au fonctionnaire de quatorzième classe Eraste Petrovich Fandorine. Avec l’approbation de son patron, l’huissier du département de détectives Xaverii Grouchine, Fandorine entreprend l’enquête sur la mort de l’étudiant. Bientôt, il découvre que ce jour-là, une autre personne a essayé de régler ses comptes avec la vie de la même manière. Quoi ou qui relie ces deux-là ? Et surtout, qui fait jouer aux jeunes la sinistre roulette avec la mort ?..
« Azazel » est le premier roman de la série sur l’extraordinaire détective Eraste Fandorine. Il n’a que vingt ans, mais il est chanceux, intrépide et attrayant. Le jeune Eraste Petrovich qui sert au service de police, enquête sur un cas extrêmement compliqué.
Pour ce qui ont bien aimé le premier volet il y en a 16 autres 😉
Boris Akounine (en russe : Борис Акунин), de son vrai nom Grigori Chalvovitch Tchkhartichvili, est un écrivain né d’un père géorgien et d’une mère russe d’origine juive.Il a été tour à tour ou simultanément essayiste, traducteur littéraire et romancier.
Akounine, qui se reconnaît comme très marqué par le théâtre Kabuki, a intégré la section d’histoire et de philologie de l’Institut des pays d’Asie et d’Afrique à l’université d’État de Moscou et y a donné des cours de civilisation japonaise.
Par ailleurs, en 1986, il entra dans l’équipe de la prestigieuse revue littéraire russe Inostrannaïa Literatoura (Littérature étrangère), et en devint le rédacteur en chef adjoint en 1993, jusqu’à ce que le succès de son œuvre romanesque le pousse à quitter la revue en octobre 2000.Boris Akounine supervise, depuis 1996, la publication d’une Anthologie de la littérature japonaise en vingt volumes.
Il préside également le directoire du « Pushkin Library Project », financé par George Soros.
Il est l’auteur d’un essai sur « L’Écrivain et le suicide », de nombreuses critiques littéraires, de traductions en russe depuis le japonais et l’anglais (du Royaume-Uni ou des États-Unis).
Possédant déjà une forte notoriété dans son pays sous son état civil géorgien, la célébrité internationale est en outre venue à mesure des traductions, en Occident, des romans policiers de la série « Eraste Pétrovitch Fandorine », à partir de 2000
Ce roman ne rentre pas parfaitement dans les critères de sélection des livres au programme de l’atelier du fait de son âge (1979). Son édition papier en Français n’est malheureusement plus disponible que d’occasion. Bien que réédité plusieurs fois, sa dernière édition est épuisée.
Son auteur Clifford D. Simak est un écrivain célèbre de l’âge d’or de la science-fiction au même titre que Ray Bradbury, Aldous Huxley ou Isaac Asimov.
Ses origines modestes – il est fils de fermiers – modèlent les personnages de ses romans. Ses thèmes favoris sont la nature et les robots anthropomorphiques. Si Mastodonia ne fait pas partie des « grands romans » de l’auteur, « Dans le torrent des siècles », « Demain les chiens », et « Chaîne autour du soleil » sont considérés comme ses chefs-d’œuvre.
Pourquoi je vous propose ce roman de S.F. ?
Parce qu’acheté en 1979, je l’ai lu et relu plus d’une dizaine de fois et il fait partie des rares romans qui m’ont suivi partout où j’ai vécu à travers la France et l’Europe. Un livre de poche voyageur de plus de 40 ans, lu et relu à maintes reprises, vous pouvez vous imaginer son état délabré et ses nombreuses pages volantes ! Je suis passé la semaine dernière à la version numérique pour le lire sur ma liseuse et je laisse dorénavant l’antiquité précieuse dans la bibliothèque.
Pourquoi j’aime ce roman de SF au point de le relire souvent ? Je n’en sais rien. C’est un livre plutôt pour ado, peut-être le suis-je toujours ou bien je regrette de ne plus l’être…
Humanisme, tendresse et optimisme caractérise se roman. Le héros est attachant dans sa quête du bonheur, sa façon de faire de son mieux au sein d’un petit microcosme confronté à l’immensité de l’Univers. Je suis toujours happé par ce livre, je suis transporté dans le monde des dinosaures – le roman est antérieur à Jurassic Park de Michael Crichton (1990). Dans cette quête d’un échange avec un extraterrestre, je vis l’histoire. Je suis sans doute encore plus menotté par le fait qu’elle se « termine bien », avec succès, amour. La belle histoire d’amitié entre Asa et son chien Bowser ainsi qu’avec Hiram, le simplet du village, montre la tendresse du héro et son humanisme.
Peut-être ai-je besoin de relire ce roman pour cet humanisme et l’optimisme de sa fin, pour m’évader de la période actuelle qui en est totalement dépourvue.
4ème de couverture
Clifford D. Simak est né en 1904 dans le Wisconsin (E.U.). Fils de fermiers, il a toujours gardé un goût profond pour la nature. Instituteur, journaliste, il est aujourd’hui l’un des plus célèbres écrivains de S-F.
Même en vacances dans le verdoyant Wisconsin, impossible quand on est un distingué paléontologue comme Asa Steele d’oublier les ères et les millénaires…
Il y a votre chien Bowser qui vous rapporte des os de dinosaures tout frais…
Il y a dans votre champ des morceaux d’un métal inconnu dont les formes évoquent celles d’un vaisseau spatial désintégré…
Il y a dans votre verger un insaisissable animal dont seuls sont visibles la Face de Chat et le drôle de sourire…
Alors on se passionne, on s’interroge, on s’inquiète…
Mais le jour où, lors d’une paisible promenade, on bascule soi-même un instant dans un paysage inconnu et glacial – glaciaire – où foncent des mastodontes du pliocène… alors on fait plus que s’inquiéter !
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